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GP de F1 d'Autriche : Leclerc pour une première victoire devant une meute affamée

Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) décroche la pole position au GP d'Autriche à Spielberg, le 29 juin 2019 [Andrej ISAKOVIC / AFP] Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) décroche la pole position au GP d'Autriche à Spielberg, le 29 juin 2019 [Andrej ISAKOVIC / AFP]

Charles Leclerc, en pole position pour la seconde fois en Formule 1 au Grand Prix d'Autriche dimanche, voudra cette fois convertir son avantage devant un Max Verstappen féroce et un Lewis Hamilton optimiste malgré une pénalité qui le place 4e sur la grille de départ.

Aux avant-postes, la course promet à bien des égards d'être intéressante. Les Flèches d'argent, qui ont remporté les huit premiers GP de la saison, sont moins dominatrices que souvent. Leclerc a une déception à effacer et il est sur son circuit favori. Verstappen, en première ligne, a un public à satisfaire et Hamilton ne lâche jamais.

Il faut s'attendre aussi à des stratégies différentes quant au timing des arrêts aux stands, tous ne prenant pas le départ chaussés des mêmes pneus (Leclerc sera en tendres, Verstappen et les Mercedes en deuxième ligne en medium).

Privé de la victoire par une panne après sa première pole à Bahreïn, théâtre du 2e GP de la saison 2019, Leclerc entend "finir le travail" à l'occasion de cette 9e manche.

Le pilote Ferrari ne laisse pas le souvenir de cette désillusion ternir son état d'esprit. «Mon approche des courses n'a pas tellement changé cette saison, assure le Monégasque de 21 ans. J'en suis satisfait, donc je ne la changerai pas non plus ici.»

Pénalité «méritée» 

Il aura fort à faire face à l'intrépide Verstappen, qui court doublement à domicile : sur un circuit, le Red Bull Ring, qui, comme son nom l'indique, est l'antre de son écurie et devant 30.000 de ses fans, tout de orange vêtus.

Les voir «met un grand sourire sur mon visage», assure le Néerlandais. «Ca n'améliore pas mon temps au tour (alors que Ferrari et Mercedes sont plus rapides, surtout dans les lignes droites, ndlr) mais c'est une bonne motivation à avoir.»

Deuxième des qualifications samedi, Hamilton, pour sa part, juge «méritée» la pénalité dont il a écopé pour avoir gêné Kimi Räikkönen pendant cette séance. «J'ai commis une erreur et j'en prends l'entière responsabilité. Ca n'était pas intentionnel», a-t-il assuré sur Instagram.

Le Britannique Lewis Hamilton lors des qualifications du GP de F1 d'Autriche le 29 juin 2019 [CHRISTIAN BRUNA / POOL/AFP]
Le Britannique Lewis Hamilton lors des qualifications du GP de F1 d'Autriche le 29 juin 2019

«Quoi qu'il en soit, demain est un autre jour et une opportunité de s'élever, poursuit le leader du Championnat du monde, prenant comme souvent des accents mystiques. Certaines choses sont envoyées pour nous tester. Il faut persévérer à travers les obstacles, que ce soit juste ou non, continuer de croire en soi.»

Quel que soit le résultat, sa position au classement des pilotes n'est pas menacée : il devance son premier poursuivant, son équipier finlandais Valtteri Bottas, 3e sur la grille, de 36 points, alors que 26 au maximum sont à prendre.

Mais s'il concédait un peu plus tôt face à la presse avoir «sous-estimé à quel point (les Ferrari) seraient rapides», le quintuple champion du monde n'entend pas ranger les gants avant d'avoir combattu. «C'est mal me connaître que penser que je peux me contenter de moins bien que premier», assurait-il.

«Amère déception»

Éclipsé pour le deuxième week-end de rang par son jeune équipier chez Ferrari, Sebastian Vettel n'a lui pas participé à la dernière partie des qualifications (Q3), durant laquelle se joue la pole, à cause d'un problème de moteur.

Bénéficiant d'une pénalité de cinq places imposée au Danois Kevin Magnussen (Haas) qui s'est qualifié 5e, l'Allemand sera 9e sur la grille.

L'Allemand Sebastian Vettel entre dans sa voiture lors des qualifications du GP de F1 d'Autriche le 29 juin 2019 [ANDREJ ISAKOVIC / AFP]
L'Allemand Sebastian Vettel entre dans sa voiture lors des qualifications du GP de F1 d'Autriche le 29 juin 2019

«C'est une amère déception de ne pas pouvoir participer alors même que vous avez la voiture pour vous battre pour la pole, a-t-il réagi. Les gars ont fait tout ce qu'ils pouvaient mais ils n'ont pas pu réparer à temps. (...) Mais je crois que notre voiture est rapide ce week-end, plus rapide que celles qui partent devant nous, donc je m'attends à une bonne course.»

Alors qu'on le dit sur la sellette à moyen terme et que ses patrons chez Red Bull multiplient les déclarations ambigües à son sujet, alternant soutien tiède et piques déguisées, le Français Pierre Gasly, enfin, a de nouveau déçu.

Il ne signe que le 9e temps des qualifications (synonyme de 8e place sur la grille), également surclassé en Q3 par Magnussen, le «rookie» britannique Lando Norris (McLaren), ainsi que les Alfa Romeo de Räikkönen et de l'Italien Antonio Giovinazzi.

Le second pilote français Romain Grosjean (Haas) sera 11e, sa position en «qualifs».

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