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Ligue 1 : Monaco et Jardim sous très haute pression avant le derby

Timoué Bakayoko et les Monégasques n’ont toujours pas remporté le moindre match cette saison. Timoué Bakayoko et les Monégasques n’ont toujours pas remporté le moindre match cette saison.[Aude Alcover/Icon Sport]

«Que ce soit bien clair, mardi, c’est une victoire qu’il nous faut !» L’ultimatum a été lancé par les supporters de l’AS Monaco, exaspérés par la situation de leur club avant la réception, ce mardi 24 septembre, du voisin niçois pour un derby de la Côte d’Azur qui sent plus que jamais le souffre.

Avec seulement trois points en six journées, pas la moindre victoire au compteur (seule équipe avec Dijon dans cette situation) et une 19e place au classement, la formation du Rocher connaît un nouveau début de saison compliqué. Pire, Monaco n'a remporté qu’un seul match sur les 15 derniers disputés en L1 (contre Amiens, 18 mai).

Les dirigeants ont pourtant mis les moyens cet été avec plus de 130 millions d’euros depensés lors du mercato pour éviter de revivre le même exercice que l’an dernier, terminé péniblement après avoir longtemps navigué dans la zone de relégation, et se mêler à la lutte pour les places européennes.

Mais les effets tardent à se faire sentir et le chantier demeure colossal dans tous les secteurs. Notamment en défense avec déjà 14 buts encaissés, qui font de l’arrière-garde monégasque la plus perméable de Ligue 1. Et ce n’est pas le clean-sheet, ce week-end, à Reims (0-0) qui a permis de ramener un peu de sérénité tant Timoué Bakayoko et ses coéquipiers ont encore fortement déçu dans le jeu.

«Le climat est pesant (…). C’est un moment difficile, on doit serrer les dents et continuer à travailler», a confié un Leonardo Jardim sous haute pression.

Revenu en janvier dernier après avoir été limogé au mois de novembre et remplacé brièvement par Thierry Henry, l’entraîneur monégasque voit planer au-dessus de sa tête la menace d’un nouveau licenciement et jouera en grande partie son avenir sur le banc des champions de France 2017 face à des Aiglons installés sur le podium derrière le PSG et Angers.

«L’entraîneur est toujours responsable des mauvais résultats. (…) On joue toujours notre avenir», a déclaré le technicien portugais, sûrement conscient que tout autre résultat qu’une victoire pourrait lui être fatal. D’autant que les noms de Claude Puel mais aussi José Mourinho circulent déjà dans les couloirs du stade Louis II pour lui succéder. Lui et ses joueurs savent ce qu’il leur reste à faire pour repousser cette menace et lancer enfin leur saison.

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