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Arthur Coste, porte-drapeau du match France-Argentine : «c’est une sensation vraiment indescriptible»

Le jeune catalan a vécu un moment formidable au Japon lors de la Coupe du monde de rugby. [Emirates/Getty Images]

Une expérience qu'il n'oubliera pas de sitôt. Gagnant d'un jeu concours organisé par Emirates et relayé par CNews pour devenir porte-drapeau du premier match du XV de France à la coupe du monde de rugby face à l'Argentine (23-21), Arthur Coste a vécu un rêve éveillé. Nous avons suivi ce moment unique à Tokyo.

« C'était incroyable. Je ne sais même pas comment expliquer ce que je ressens et ce que j’ai ressenti sur le moment. Je crois que je ne réalise toujours pas ce qu’il s’est passé. » Quelques jours après, lors du voyage retour en direction de Paris, Arthur a encore du mal à redescendre sur terre. Et on ne peut que le comprendre tant son voyage lui aura mis des paillettes aux yeux du début à la fin. Il faut dire que se rendre au Japon, à plus de dix mille kilomètres d’Elne, sa ville (à quelques minutes de Perpignan), pour assister à un match de Coupe du monde de rugby, son sport préféré, tout en se retrouvant devant les joueurs du XV de France en tenant le drapeau tricolore… ça n'arrive pas tous les jours.

Ce jeune catalan de 13 ans, qui fait partie d’une famille dont le rugby est légion (son père a été champion de France amateur, son grand-père a notamment été sélectionneur de l’Italie), a donc eu les honneurs d’être celui qui a accompagné les Tricolores, emmenés par leur capitaine Guilhem Guirado, également natif de Catalogne (rien n’arrive au hasard !), avant leur victoire face aux Pumas argentins (23-21). « C’est quelque chose de très fort de se retrouver avec de grands joueurs juste derrière moi, a confié le collégien qui a donc fait partie des 100 porte-drapeau qui ont remporté le jeu concours organisé par Emirates, partenaire majeur de ce Mondial. Je m’en souviendrai toute ma vie, c’est sûr. » Et ce samedi aura été chargé pour celui qui a récemment fêté son anniversaire (son père, Bernard, au courant depuis quelques semaines et qui l’avait inscrit au concours, lui avait caché jusqu’à ce moment).

Objectif clin d’œil à la caméra

Arrivé à 10h au stade olympique de Tokyo, Arthur, qui avait débarqué la veille après près de 17 heures de vol dont une escale à Dubaï, a été accueilli par les organisateurs qui lui ont fait traverser le tunnel du stade et passer devant les vestiaires avant de lui expliquer le déroulement de cette journée très particulière. Il a ensuite pu se rendre sur le terrain pour les répétitions avec son ensemble noir (un short, un polo et une veste) de la compagnie émiratie, très présente dans le monde de l’ovalie d’ailleurs puisqu’elle sponsorise d’autres évènements (Emirates Airline Dubai Rugby Sevens, les Emirates Airline Glasgow Sevens, ainsi que les équipes de rugby américaines (XV et Sevens).  Entre les techniciens, qui peaufinent les derniers détails, les joueurs de « Taiko », les tambours traditionnels japonais qui répètent, les journalistes qui commencent à arriver dans leur tribune de presse ou encore les premières personnes des staffs de deux équipes qui débarquent dans la très agréable enceinte tokyoïte, Arthur se prépare pour être parfait à l’instant T. Sans drapeau, les responsables lui indiquent le chemin qu’il effectuera, puis il refera le chemin ainsi que les gestes à avoir trois, quatre fois. Des répétitions dignes des professionnels.

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Passées ces répétitions, Arthur a pu en profiter pour se rendre dans la fan zone et regarder le match précédent opposant l’Australie et les Fidji. « Ils sont impressionnants les Fidjiens, je suis fan. Tuisova, Yato, Nakawara… ils donnent tout. Ça joue avec le cœur », racontait-il pendant la rencontre malheureusement perdue par les Fidji après avoir mené à la pause. Un petit peu de shopping dans ce petit village situé aux abords du stade … « Attends, il faut prendre quelque chose pour Vincent (son frère, ndlr) », lance-t-il à son père en apercevant le stand officiel du Mondial. Puis vint l’heure de remonter au point de rendez-vous pour le grand moment. Le stress commence peu à peu à monter. Quoique peut-être un peu plus du côté de Bernard son père qui ne cesse de lancer des coups d’œil à sa montre pour ne pas être en retard. « Tu penses à sourire aussi en voyant la caméra. Et un petit clin d’œil si tu peux », mime-t-il à Arthur. Et oui car à 10 000 kilomètres de là, tout le monde attend ce grand moment.

16h05. Alors que son père s’installe en tribunes, pile en face de l’entrée des joueurs, Arthur s’avance dans le tunnel. A peine assis, on l’aperçoit au loin le drapeau bleu-blanc-rouge et la mèche blonde du garçon. La musique résonne, c’est le moment de l’entrée de tous les acteurs dont l’un des principaux : Arthur. A quelques mètres de là, entre fierté et émotions, Bernard, son papa scrute le grand écran en attendant que la caméra passe devant son fils (attend-il le fameux clin d’œil ?), qui est en train de vivre un moment incroyable et unique. Cela aura duré dix minutes mais il aura profité de l’instant. « J’avais l’impression que le temps s’était arrêté, a-t-il décrit. Parfois je me demandais ce que je faisais là et je me disais c’est dingue, c’est une sensation complètement indescriptible. Je suis très heureux et je remercie Emirates pour ce moment que je n’oublierai jamais. » Mais l’expérience ne s’est pas arrêtée là. Désormais place au match. Le jeune collégien retrouvait son père en tribunes pour admirer la victoire étriquée (mais victoire quand même des Bleus). « Avec la victoire, c’est encore mieux, sourit-il. La journée a été parfaite. »

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Pas seulement cette journée. Arthur a eu le droit à un voyage digne d’une star du rugby. Pris en charge à son arrivée à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle le jeudi, il a ensuite été accueilli par tous les membres de l’équipe de l’A380 d’Emirates à destination de Dubai pour la première partie du voyage menant au Japon. Le personnel du partenaire majeur de cette Coupe du monde de rugby est venu le chercher à sa place durant le voyage pour lui faire visiter l’avion et immortaliser le(s) moment(s) en compagnie des hôtes et hôtesses, avant d'être salué par le pilote lui-même.

Rugby, avion, Tokyo… un séjour inoubliable

Et si lors de la seconde partie du voyage entre Dubaï et l’aéroport de Tokyo-Narita (l’un des trois aéroports que dessert Emirates au Japon avec Osaka et Tokyo-Haneda, toute une fois par jour), Arthur n’a pas été autant « chouchouté » (ce qui sera le cas en revanche lors du retour), il a pu profiter du programme de divertissement « ICE » qui permet aux passagers de regarder des films, des programmes TV, écouter de la musique mais surtout… de regarder du rugby. Si à l’aller, le Mondial n’avait pas commencé, au retour, il a pu regarder en direct (le WiFi est intégré) une rencontre sur la chaîne sportive Sport 24 (Emirates propose tous les matchs de la Coupe du monde sur toute sa flotte et pas seulement les 35 vols hebdomadaires au départ de la France pour le Japon).

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Sans oublier, tout ce qu’il a pu visiter à Tokyo entre les quartiers de Shibuya, d’Akihabara, Akasusa et son sublime temple, la Tour de Tokyo (célèbre pour les fans du manga One Piece comme Arthur) mais aussi d’avoir croisé à son hôtel deux légendes du rugby que sont le Sud-africain Bryan Habana et le néo-zélandais Richie McCaw. Des images qu'il gardera en lui à vie. Et des souvenirs qu’il se fera un plaisir de raconter à toute sa famille et tous ses amis en revenant au collège.

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