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L'antidopage russe conteste les sanctions contre la Russie

L'agence antidopage russe a annoncé son intention de contester les sanctions prises à l'encontre de la Russie [Alexander NEMENOV / AFP/Archives] L'agence antidopage russe a annoncé son intention de contester les sanctions prises à l'encontre de la Russie. [Alexander NEMENOV / AFP/Archives]

Elle n'approuve pas la décision. L'agence antidopage russe a annoncé jeudi son intention de contester les sanctions prises à l'encontre de la Russie, mise au ban de la communauté sportive internationale pendant quatre ans en raison de falsifications de données antidopage.

Formellement, le conseil de surveillance de la Rusada a émis une recommandation de contester ces mesures, qui sera présentée devant son assemblée générale d'ici la fin du mois, puis transmise à l'Agence mondiale antidopage pour que cette dernière saisisse le Tribunal arbitral du sport de la question.

«Nous avons décidé de ne pas approuver la décision de l'AMA, a indiqué le président du conseil de surveillance de la Rusada, Alexandre Ivlev. Nous pensons que notre argumentaire est assez fort mais je ne vais pas donner de pronostic (sur les chances de la Russie devant le TAS).»

Une participation sous drapeau neutre

La Russie a été privée par l'AMA de participation pour quatre ans aux principaux évènements internationaux, notamment les Jeux olympiques 2020 et 2022 et la Coupe du monde de foot 2022. Elle est accusée d'avoir manipulé les données antidopage qu'elle a transmises à l'organisation.

Cette mise au ban de la Russie prévoit que seuls des sportifs russes triés sur le volet pourront participer aux compétitions, mais sous drapeau neutre et sans que l'hymne national ne soit joué.

De son côté, Vladimir Poutine a critiqué cette sanction. «Notre pays n’a pas à participer sous drapeau neutre si aucun reproche n’est fait à notre Comité olympique actuel, a estimé le président russe. C’est écrit dans la charte olympique.» Pour lui «n’importe quelle punition devait être individuelle» et l’exclusion de son pays du sport mondial n’est que «politique».

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