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F1 : Lewis Hamilton règne en maître au Grand Prix de Belgique

Lewis Hamilton a signé sa cinquième victoire de la saison en Belgique. Lewis Hamilton a signé sa cinquième victoire de la saison en Belgique.[Xpb / Icon Sport]

Intouchable. Parti en pole, Lewis Hamilton a régné en maître, ce dimanche, au Grand Prix de Belgique pour signer sa cinquième victoire de la saison. Le sextuple champion du monde a devancé son coéquipier Valtteri Bottas et Max Verstappen.

La domination de Mercedes et du Britannique tranche avec les déboires de Ferrari. Comme en Espagne, 15 jours plus tôt, Hamilton n’a jamais vraiment été inquiété au volant de sa Flèche d’Argent au terme des 44 tours qu’il a dominé de bout en bout. Une nouvelle démonstration que même l’intervention de la voiture de sécurité, entrée au 12e tour après la sortie de piste d’Antonio Giovinazzi, n’a pu contrarier.

Sa seule véritable frayeur est intervenue dans les derniers tours avec la dégradation de ses pneus, notamment à l’avant-droit. Et il a sûrement craint de revivre la même mésaventure qu’à Silverstone, où il avait achevé le Grand Prix de Grande-Bretagne sur trois roues avec une crevaison dans le dernier tour.

Mais le scénario ne s’est pas répété et c’est l’esprit plus serein qu’il a passé la ligne d’arrivée pour décrocher le 89e succès de sa carrière qui le rapproche à seulement deux longueurs du record de 91 victoires de Michael Schumacher. Et à cette allure, il pourrait égaler le Baron Rouge dans deux semaines à Mugello.

En tête du championnat du monde, le Britannique fonce surtout vers une 7e couronne mondiale, avec désormais à 47 points d’avance sur Verstappen sur la 3e marche du podium à Spa derrière Bottas, qui lui permettrait de revenir à hauteur de l’ancien pilote Ferrari.

Une Scuderia à la peine en Belgique. Et dire qu’il y a an, Charles Leclerc avait remporté le premier Grand Prix de sa carrière sur ce même circuit. Ce week-end, l’écurie italienne, en manque cruel de performance, n’a jamais été en mesure de lutter et n’est même pas parvenu à placer l’une de ses monoplaces dans les points avec Sebastian Vettel seulement 13e et Leclerc 14e, qui avait dû abandonner en Espagne. «Je ne vis pas bien cette situation. Je n’ai pas vraiment les mots. Après une course comme ça, ce n’est pas facile. Il va falloir qu’on réagisse car ça ne peut pas continuer comme ça», a lancé le Monégasque.

Mais le temps imparti est court avec le Grand Prix de Monza qui arrive dès la semaine prochaine. Et Leclerc n'a pas caché son inquiètude. «Malheureusement je pense qu’à Monza ce sera pareil ou pire et ce n’est pas bon signe. Mais j’espère qu’à partir de Mugello on pourra revoir un peu la lumière du jour».

Si Ferrari pleure, Renault peut avoir le sourire. La marque au losange a réalisé son meilleur résultat sur un Grand Prix depuis son retour en F1 en 2016 avec Daniel Ricciardo (4e) devant Esteban Ocon (5e), mais aussi le point du meilleur tour en course décroché par l'Australien. «J’aurais aimé qu’il y ait un petit souci devant pour monter sur le podium. C’est un peu ennuyeux, c’est toujours le même… Mais on est quand même proche aujourd’hui et on est très heureux de cette course», a confié Ricciardo à l’arrivée.

«C’est un super résultat. (…) ça fait du bien. Depuis le début du week-end, la voiture fonctionnait très bien. (…) Le circuit de Monza a à peu près les mêmes caractéristiques et on va essayer de faire pareil, voire mieux», a déclaré de son côté le Français.

Le constructeur français et ses pilotes tenteront de bouleverser la hiérarchie en Italie. Même si Mercedes et Lewis Hamilton seront une fois encore très difficile à battre sur un tracé, où le Britannique a remporté cinq des huit dernières courses.

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