En direct
A suivre

Nice-Marseille : Lourdes suspensions, huis-clos, perte de points… Que risquent les deux clubs ?

Nice et Marseille encourent de lourdes sanctions après les échauffourées survenues dimanche soir. Nice et Marseille encourent de lourdes sanctions après les échauffourées survenues dimanche soir. [Pascal Della Zuana/Icon Sport]

La LFP pourrait décider de frapper fort. Très fort. Après l’envahissement du terrain et les violents incidents qui ont provoqué l’arrêt du match entre Nice et Marseille, la commission de discipline de la LFP a convoqué, mercredi, les deux clubs qui encourent de lourdes sanctions.

La rencontre a dégénéré à la 75e minute lorsque Dimitri Payet a été la cible de projectiles des ultras niçois. Touché dans le dos, le n°10 marseillais a répliqué en renvoyant les bouteilles dans les tribunes. Les supporters du club azuréen ont immédiatement fait irruption sur la pelouse pour en découdre avec les joueurs ainsi que le staff olympien. D’importantes échauffourées ont suivi mêlant les joueurs et l’encadrement des deux équipes ainsi que des fans niçois.

Ces comportements ne devraient pas rester impunis. Plusieurs joueurs risquent d’être suspendus, à commencer par Payet. Si l’OM considère qu’il est victime dans cette affaire, le Réunionnais encourt entre un et quatre matchs de suspension, selon les barèmes des Règlements Généraux de la FFF, pour avoir renvoyé les bouteilles dans les tribunes. Son coéquipier Alvaro Gonzalez, également au cœur de ces incidents, pourrait écoper de la même sanction si son comportement est jugé excessif.

Pape Gueye et Jean-Clair Todibo ont, eux, été vus en train de s'empoigner. Cette attitude pourrait leur valoir entre six et huit matchs de suspension pour tentative de coup ou de brutalité. Mais celui qui risque le plus gros est l’un des adjoints de Jorge Sampaoli. Une vidéo sur les réseaux sociaux le montre en train d’asséner un violent coup de poing à un supporter, qui a été complétement sonné par la violence du choc.

L’homme, dont l’identité n’est pas connue, risque entre six mois et un an de suspension pour «acte de brutalité». La sanction pourrait être plus importante en cas d’interruption temporaire de travail pour le supporter des Aiglons. Elle pourrait monter jusqu’à quatre ans si l'ITT est inférieure à 8 jours et jusqu’à sept ans si elle est supérieure à 8 jours.

De son côté, l’OGC Nice, qui est responsable de ses supporters et garant de la sécurité, s’expose à des peines importantes, qui vont d’un rappel à l’ordre à une amende, en passant par la perte d’un ou de plusieurs matchs, le retrait de points au classement, le huis clos total ou partiel, ou encore la suspension du terrain. Le barème de la FFF prévoit même la radiation pure et simple. Une chose est sûre, la rentrée s’annonce très chargée pour la commission de discipline.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités