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Roland-Garros: l'Ukrainienne Marta Kostyuk refuse de serrer la main de la Bélarusse Aryna Sabalenka

Marta Kostyuk (à gauche) refuse de serrer la main d'Aryna Sabalenka (à droite), après leur match à Roland-Garros 2023, ce dimanche 28 mai. [Kai Pfaffenbach/Reuters]

La joueuse ukrainienne Marta Kostyuk a refusé de serrer la main de son adversaire bélarusse Aryna Sabalenka, après sa défaite (6-3, 6-2) lors du premier 1er tour des Internationaux de France de tennis 2023 à Roland-Garros ce dimanche 28 mai.

Un geste annoncé, lié à la guerre en Ukraine, et qu'elle avait déjà effectué. Ce dimanche 28 mai, la 39e joueuse mondiale, d'origine ukrainienne, Marta Kostyuk a refusé de serrer la main de son adversaire bélarusse Aryna Sabalenka (2e mondiale), après leur match en marge du 1er tour des Internationaux de France de tennis 2023 à Roland-Garros

Battue deux sets (6-3, 6-2) à zéro, Marta Kostyuk s'est empressée de serrer la main de l'arbitre, sans un regard pour son adversaire, qui lui a ensuite reproché son attitude. La fin du match s'est même conclue sous quelques huées de la part du public. «Excusez-moi, j'ai cru au début que la bronca était pour moi», a adressé Aryna Sabalenka aux spectateurs après sa victoire. «J'étais un peu surprise, mais après j'ai ressenti votre soutien. Donc merci beaucoup, c'est très important. C'était un match très dur au niveau émotionnel», a-t-elle confié lors de l'interview sur le court, après sa qualification pour le 2e tour. 

Un geste politique assumé

De son côté, Marta Kostyuk avait déjà refusé de saluer une autre Bélarusse, Victoria Azarenka, lors de la dernière édition de l'US Open en 2022. Originaire de Kiev, Kostyuk estime que les instances du tennis mondial se montrent trop clémentes envers les joueuses russes et bélarusses, alors que la Russie livre une guerre à l'Ukraine depuis l'invasion du pays en février 2022. 

Le Bélarus reste l'un des plus proches alliés de Moscou, d'autant plus que son président Alexandre Loukachenko est un fidèle de Vladimir Poutine. 

Aryna Sabalenka avait anticipé la même attitude ce dimanche. «Peu importe si elle me déteste», avait déclaré la numéro 2 mondiale, en amont du match d'aujourd'hui, concédant tout de même «qu'elle pouvait comprendre l'absence de cette poignée de main». 

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