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Formule 1 : pourquoi les deux premiers Grands Prix de 2024 auront-ils lieu un samedi ?

Les deux premiers Grands Prix de la saison auront lieu à Bahreïn et en Arabie saoudite. Les deux premiers Grands Prix de la saison auront lieu à Bahreïn et en Arabie saoudite. [Hoch Zwei / Icon Sport]

La saison 2024 de Formule 1 commencera avec deux Grands Prix (Bahreïn et Arabie saoudite) qui se dérouleront un samedi (2 et 9 mars).

La Formule 1 est de retour avec calendrier 2024 très chargé de 24 courses, dont deux qui seront disputées un samedi. Une première depuis 1982. Les deux premières courses de la saison auront lieu à Bahreïn (2 mars) et en Arabie saoudite (9 mars).

S'adapter au Ramadan

Elles se disputeront un samedi donc, une «décision prise pour s'adapter au ramadan», qui devrait commencer le dimanche 10 ou lundi 11 mars, avait précisé la FIA dans un communiqué.

Pour rappel, le calendrier 2024 comptera trois Grands Prix aux Etats-Unis avec Miami (5 mai), Austin (20 octobre) et Las Vegas (23 novembre) - qui se courra lui aussi un samedi - de nuit. Deux courses auront lieu en Italie sur les terres de la Scuderia Ferrari : à Monza pour le traditionnel GP d'Italie (19 mai) et à Imola pour le GP d'Emilie-Romagne (1er septembre).

La FIA avait aussi confirmé le maintien du Grand Prix de Belgique, un temps menacé par l'arrivée du GP d'Afrique du Sud. Il se disputera le dernier week-end de juillet. Le GP de Chine, qui devait se tenir en avril, avait lui été annulé en raison des restrictions liées au Covid-19, et n'avait pas été remplacé. Les restrictions ayant été levées fin 2022, la course, disputée depuis 2004 à Shanghai, reviendra bel est bien au calendrier de la F1 après cinq ans d'absence en raison de la pandémie.

Autre changement notable, le GP du Japon, traditionnellement disputé en octobre sur le mythique tracé de Suzuka - dans des conditions parfois dantesques en raison de la pluie - a été avancé au mois d'avril. Le GP d'Azerbaïdjan se tiendra, lui, en septembre dans l'optique d'une «régionalisation» des courses afin de limiter l'impact des déplacements sur l'environnement.

En revanche, la France, qui avait disparu du calendrier en 2023 après quatre éditions au Castellet (2018-2022), sera toujours privée de course.

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