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OM : Vélodrome, tension avec les Ultras, Europe… Ce qu'il faut retenir de la présentation de Gennaro Gattuso

Gennaro Gattuso a pour objectif de qualifier l'OM pour la Ligue des champions. [Icon Sport]

Présent en conférence de presse ce jeudi, Gennaro Gattuso, nouvel entraîneur de l'OM, s'est confié sur ses objectifs, son style de jeu notamment. Voici tout ce qu'il faut retenir.

Son choix de rejoindre l’OM

«Ce choix était simple. On a eu des discussions pendant cinq heures. C'est le seul club français qui a gagné la Ligue des champions. C'est une équipe qui a des valeurs. Tout le monde était à disposition pour moi. Je remercie aussi les joueurs. Je sais que l'ambiance est chaude ici mais ça ne me fait pas peur.»

L’objectif numéro un

«J'aimerais jouer en commençant de très bas, je veux une équipe compacte, qui mouille le maillot. Je veux qu'on joue en équipe. Quand on rate une passe, je veux qu'on ait envie de le reconquérir, pas qu'on engueule le partenaire. La priorité est de retrouver de l'enthousiasme.»

Pas un fan du 4-4-2

«Je n'aime pas parler de mes prédécesseurs. Je ne suis pas fan des deux lignes de 4, pas fan du 4-4-2. Je préfère le 4-3-3 ou le 4-2-3-1. J'ai une vision du jeu différente de Marcelino.»

Son style de jeu

«Les matchs, ils se gagnent sur les entraînements de la semaine. Il faut de l'intensité. Le foot moderne en a besoin. Il faut casser les lignes, avoir une équipe rapide... J'ai un staff d'adjoints, ils m'aident. On va être un peu stressant pour les joueurs mais on les respecte.»

Ce qu’il pense de la Ligue 1

«C'est un championnat physique, imprévisible, avec beaucoup de courses.»

Viser l’Europe

«Le mot d'ordre, c'est l'Europe. J'ai une prolongation de contrat qui est lié à l'Europe donc j'ai intérêt à finir dans les 4, sinon je rentre chez moi. Il faut se concentrer match après match. Il faut faire en sorte que les supporters soient heureux de venir au Vélodrome.»

Le Vélodrome

«Le Vélodrome, c'est un des rares stades qui peuvent être comparés avec ceux d'Amérique du Sud. C'est vraiment une ambiance incroyable, ça tremble. Pour le club, je me souviens de Tapis, Papin, Deschamps, l'OM a une belle histoire. Il y a beaucoup de pression. J'ai entraîné à Naples, les deux villes se ressemblent un peu.»

Les tensions avec les Ultras

«Moi aussi j'ai vécu des situations de contestation. J'en ai parlé au président. Je lui ai dit : ‘s'il faut prendre une gifle, il faudra se taire.’ J'ai conscience de la situation. Je sais que c'est dur. Il faut aller de l'avant. Se concentrer sur l'avenir. Pour finir, on a qu'une seule vie. Pour les gens qui aiment ce travail, on ne peut pas refuser ce club.»

Son caractère avec les joueurs et ses dirigeants

«Sur ma carrière, peu de gens parlaient en bien de moi. En dehors du terrain, j'écoute beaucoup mes joueurs, je dis les choses en face. J'essaie d'être transparent, les joueurs apprécient quand on leur dit la vérité. Je dois encore m'améliorer dans mes rapports avec mes dirigeants mais pas avec mes joueurs.»

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