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Finale de la Coupe de France : des affrontements entre supporters parisiens et lyonnais sur l'autoroute, plusieurs bus incendiés (vidéo)

Des supporters des deux clubs se sont battus à un péage et des bus ont été incendiés.  [Capture d'écran ©InfoRoubaix]

Samedi 25 mai, le Paris Saint-Germain et l'Olympique Lyonnais s'affrontaient en finale de la Coupe de France à Lille. Avant la rencontre, des supporters des deux clubs se sont battus à un péage et des bus ont été incendiés. Vingt des participants à la rixe ont été légèrement blessés, tout comme huit policiers.

Des affrontements violents. Ce samedi soir, le PSG et l'OL se rendaient à Lille dans le cadre de la finale de la Coupe de France qui débutait à 21h au Stade Pierre-Mauroy. Les fans des deux clubs qui faisaient également le déplacement se sont croisés sur la route vers le Nord. Une bagarre a alors éclaté sur l'autoroute, et des bus transportant des supporters lyonnais et parisiens ont été incendiés. 

Deux bus ont notamment pris feu au péage de Fresnes-lès-Montauban, avait rapporté une source policière à Cnews, nécessitant une intervention des forces de l'ordre. Selon la préfecture du Pas-de-Calais, «une centaine d'individus» étaient impliqués dans ces affrontements et «20 blessés légers» étaient à déplorer parmi les supporters. Tous ont été «pris en charge à leur arrivée au stade par le SAMU», a-t-elle précisé. Côté police, huit agents ont également été légèrement blessés, a ajouté le préfet du Nord Bertrand Gaume avant la rencontre, remportée par le Paris Saint-Germain (2-1).

CIRCULATION INTERROMPUE SUR L'A1

À la suite de ces violences, la préfecture de la région Hauts-de-France et du Nord a été contrainte d'interrompre la circulation sur l'autoroute A1 dans les deux sens de circulation au niveau de la barrière de péage de Fresnes-lès-Montauban.

Notre journaliste en duplex de Lille, Raphaël Lazreg, a fait un point sur la situation. 

«Je condamne avec la plus grande fermeté toutes les violences», a réagi le chef de l'Etat Emmanuel Macron, présent au stade, lors d'une déambulation publique à Tourcoing. «Ce sont des rendez-vous sportifs où il faut avant tout être dans la joie», a-t-il conclu.

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