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Mais qui sont les gamers ?

Lors du salon Paris Games Week en octobre 2012.[FRANCK FIFE / AFP]

Alors que les consoles de jeu vidéo «next-gen» arrivent en magasin, une étude constate que les adeptes ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

 

L’agenda des gamers est très chargé. La console de jeu Playstation 4 de Sony débarque demain en France pour concurrencer la Xbox One de Microsoft, sortie vendredi. C’est l’avènement d’une nouvelle ère pour le jeu vidéo en France.

Car le temps du geek solitaire est révolu : Internet, les nouveaux supports (smartphones, tablettes) et la diversification des jeux font que la France compte désormais 31 millions de convertis, qui ont d’ailleurs bien changé en quelques années, selon une étude du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV) publiée cette semaine.

 

Les adultes jouent de plus en plus

Le jeu vidéo, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Les premières générations exposées au «gaming», dans les années 1980, ont grandi en même temps que les consoles. D’où l’existence d’un marché mature, avec une moyenne d’âge des gamers de 41 ans, en augmentation.

«On a affaire à une population tout public, et donc de tous âges», explique Julien Villedieu, délégué général du SNJV.Près de la moitié des joueurs sont aujourd’hui parents.Et ce qui était un hobby d’adolescent est devenu un rendez-vous familial : les deux tiers (65 %) des gamers jouent avec leurs enfants.

 

Un jeu qui se féminise 

L’image des «soirées console» entre copains tient du cliché. Car les femmes ont rattrapé leur retard, grâce à l’arrivée de la Wii de Nintendo (2005), des smartphones et des tablettes.Représentant moins d’un tiers des joueurs il y a dix ans, elles sont désormais majoritaires (52 %).

Et le segment de celles de 30 à 50 ans, très présent sur les petits jeux que l’on trouve sur les réseaux sociaux (Angry Birds, Candy Crush saga…) , est considéré comme le plus porteur.

 

Coûteux en temps et en argent

Si les jeux gratuits ou à très faible prix sont légion sur les smartphones, le budget reste conséquent. Les passionnés (61 % des joueurs) dépensent en moyenne 50 euros par mois. Les «occasionnels», eux, s’en tiennent à une moyenne de 32 euros.

Le «gaming» est aussi un loisir chronophage : les Français jouent en moyenne douze heures par semaine, soit deux fois plus que le temps consacré à la lecture.

 

A chaque gamer son jeu

Les terrains d’action sont variés. Les joueurs occasionnels privilégient la réflexion (Professeur Layton…) ou le sport (Fifa , NBA2K… ) .

Les passionnés se portent sur les jeux de rôles comme World of Warcraft et d’action comme Call of Duty . Les jeux sur les réseaux sociaux, à pratiquer en réseau, tel Ruzzle , ont quant à eux conquis 13 % du marché global.

Mais ils ne sont pas les seuls à cartonner : les jeux conseillés aux plus de «18 ans et plus», qui mélangent violence, vulgarité et sexe, représentent près d’un tiers de ceux achetés.Preuve qu’ils sont devenus une affaire d’adultes.

 

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