Les algues vertes sont de retour plus tôt et plus nombreuses que l'année dernière. Sur les 8 baies concernées en Bretagne, celle de Saint-Brieuc est la plus touchée. Pourtant, les flux d'azote rejetés par l'agriculture ont été divisés par deux en dix ans mais d'autres phénomènes plus incontrôlables interviennent comme la météo.
Les premiers ramassages d’algues vertes ont commencé sur les plages. Dans la baie de Saint-Brieuc, l’une des plus touchées par le phénomène, les échouages ont débuté plus tôt dans la saison. La météo clémente de ce début d’année a favorisé la prolifération des algues vertes.
![Un homme et son cheval sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, en partie recouverte d'algues vertes le 30 mai 2011 [Cyril Folliot / AFP/Archives]](https://static.cnews.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/public/840397ce18eaf497bd3170c15791f1e24d6b385d.jpg?itok=ILncvoYH "Un homme et son cheval sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, en partie recouverte d'algues vertes le 30 mai 2011 [Cyril Folliot / AFP/Archives]")
En dix ans, les flux d'azote rejetés par l'agriculture, qui nourrissent les algues vertes, ont diminué de moitié. Les agriculteurs sont aidés par les pouvoirs publics : 7 à 10 millions d'euros sont engagés chaque année pour changer leurs pratiques.
Pourtant, les algues sont encore là même si leur quantité a été divisée par quatre ces dernières années. Des élus locaux se demandent si le réchauffement climatique et la température de l’eau ne sont pas en cause. Cela pourrait entrainer une présence plus longtemps sur les plages de Bretagne malgré la diminution de la quantité d’algues vertes.
