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Tag «ACAB Magnanville partout» : choc et indignation

Sur le rideau de fer d'un magasin, quelques mots ont été tracés en lettres noires : «ACAB Magnanville partout». Une inscription apparue dans le 11e arrondissement de la capitale, lors de la manifestation du 1er mai, et qui a conduit la préfecture de police de Paris à saisir le procureur de la République.

Sur Twitter, l'institution a justifié sa démarche, expliquant que cette saisine était faite «au titre de l'article 40 du code de procédure pénale», puisque ce «tag injurieux» est considéré comme un appel «à la commission de crimes contre les policiers».

En anglais, ACAB est l'acronyme de «All cops are bastards», soit «Tous les flics sont des bâtards» en français. Une première insulte qui vient s'ajouter à la deuxième ligne de l'inscription, lourde de sens.

«Magnanville partout» fait en effet référence à l'assassinat en 2016 de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider. Tous deux policiers, ils ont été tués à l'arme blanche à leur domicile de Magnanville et sous les yeux de leur enfant, âgé de 3 ans à l'époque. Larossi Abballa, leur meurtrier, avait revendiqué son appartenance à Daesh avant d'être abattu.

Ce tag intervient par ailleurs un peu plus d'une semaine après la mort de Stéphanie Monfermé. Vendredi 23 avril, cette fonctionnaire de police a été tuée de deux coups de couteaux au commissariat de Rambouillet, son lieu de travail.

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