Depuis fin juin, les toxicomanes n'ont plus accès aux jardins d'Éole dans les 18ème et 19ème arrondissements de Paris. Mais ils s'amassent maintenant devant les grilles du jardin, perturbant toujours le quotidien de riverains excédés.
Fin juin, l'évacuation des jardins d'Eole avait pour but d'abattre un symbole de la consommation de drogue dans l'espace public parisien. Deux mois plus tard, les toxicomanes sont toujours là, à l'extérieur des grilles du parc fermé. La situation exaspère les riverains, malgré les quelques contrôles de police.
Devant cette situation, l'Etat et la mairie se renvoient la balle, alors que «le village du crack» grossit chaque jour un peu plus. Dès juin, Anne Hidalgo avait demandé la prise en charge des addicts par l'Etat, sans succès.
