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Violences urbaines à Brest : des habitants désemparés

Depuis plus d’une semaine, le quartier de Pontanézen, à Brest (Finistère) fait l’objet de nombreux incidents. Cela fait suite à une opération de police qui a mal tourné.

Pour certains habitants, la situation est devenue invivable dans un quartier gangréné par le trafic de stupéfiants.

Pour beaucoup de locataires, il est impossible de quitter les lieux ; ils sont donc contraints de subir les rodéos urbains et les tirs de mortiers.

«Je suis prisonnier sans avoir commis de délit, ou peut être celui d’être pauvre», a témoigné à CNEWS un habitant de Pontanézen, désemparé de la situation de son quartier mais aussi pour les jeunes qui alimentent le trafic.

Selon le commissaire central de police à Brest, Nicolas Hoarau, une trentaine d'individus gacheraient le quotidien de plus de 2.500 habitants. 

Bus et tramways interrompus 

Dans la soirée de mercredi, le service de transport de bus et tramways à Brest, Bibus, a annoncé l'arrêt des transports en commun de la ville à 20 heures jusqu'à nouvel ordre. 

Une décision prise à la suite d'une série de violences urbaines. 

Mardi soir, plusieurs véhicules avaient été ciblés par des tirs de mortiers d'artifice. Des incidents qui n'ont fait aucun blessé. 

Néanmoins, Bibus s'est vu contraint «pour assurer la sécurité de ses voyageurs et de ses agents, d’interrompre exceptionnellement son service de transports de bus et tramways de manière anticipée», a fait savoir l'entreprise dans un communiqué.

Des policiers en renfort  

Des affrontements avaient également éclaté entre une vingtaine de personnes cagoulées et masquées et les policiers. Le calme était revenu au bout d'une heure. 

Le sous-préfet de Brest, Jean-Philippe Setbon avait réclamé des renforts significatifs des forces de l'ordre, arrivés mardi en fin de journée.

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