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Gabriel Attal : «Est-ce qu’on a regretté le quoi qu’il en coûte ? La réponse est non»

Invité de L’Heure des Pros 2 sur CNEWS ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a défendu la stratégie de «Quoi qu’il en coûte» mise en place pour le gouvernement.

Dans un premier temps le porte-parole a rappelé la promesse du gouvernement de ne pas augmenter les impôts des Français.

En effet, «la réduction du déficit et le remboursement de la dette vont d’abord se faire grâce à la croissance économique et au fait que l’on créer de la richesse en France», a-t-il estimé.

Une stratégie «permettant de rembourser la dette et de réduire le déficit» qui a déjà commencé. «L’an dernier, en 2021, on prévoyait 8,2% de déficit. Finalement, ca a été moins que ce que les analyses et économistes avaient prévu».

«Il faudra travailler davantage»

Une trajectoire de réduction du déficit qui devrait permettre d’arriver «à 3% en 2027».

Néanmoins, pour atteindre cet objectif, Gabriel Attal a reconnu qu’il «faudra des efforts, notamment sur la question des retraites, et le fait qu’il faudra travailler davantage».

Alors que la stratégie du «Quoi qu’il en coûte», mise en place pour soutenir les secteurs durement touchés par la crise sanitaire, a été durement pointée du doigt, Gabriel Attal a, de son côté, jugé qu'il s'agissait d'«un investissement».

Le porte-parole du gouvernement a appuyé son propos en citant une étude du Conseil d’analyse économique qui stipule que «l’argent que l’on a dépensé avec le «Quoi qu’il en coûte» pour sauver les entreprises aurait été dépensé au double, ou au triple», s’il n’avait pas été mis en place.

«Il aurait fallu payer l’assurance-chômage de tous les Français qui auraient perdu leur emploi à cause de la crise, mais aussi l’accompagnement de toutes les entreprises qui auraient fait faillite», a-t-il ajouté.

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