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Crack à Paris : l'enfer au quotidien pour les riverains

Il y a neuf mois, la mairie de Paris et la préfecture de police décidaient ensemble de déplacer les toxicomanes du jardin d’Éole dans le 19e arrondissement de Paris vers la Porte de la Villette où il y aurait moins d’habitants. Aujourd'hui, le problème de nuisances n’est toujours pas réglé, pire, il a empiré.

Rien ne bouge à la porte de la Villette. Depuis que les toxicomanes ont été déplacés sur le square près de la place Auguste Baron, dans le 19ème arrondissement de Paris, les consommateurs de crack continuent de «terroriser» les habitants du quartier : «mendicité agressive», «menaces», «insultes», les riverains n'en peuvent plus.

«Le statu quo n'est pas et ne sera pas une alternative»

Dans une lettre écrite le 2 juin dernier à la Première ministre Elisabeth Borne, les maires d'Aubervilliers, Pantin et du 19e arrondissement de Paris demandent d'agir face à la «situation désastreuse» du square Forceval, où plus d'une centaine de consommateurs de crack sont regroupés depuis septembre 2021. Ils réclament «une prise en charge globale, sanitaire, médicale et sociale» et affirme que «le statu quo n'est pas et ne sera pas une alternative».

En mai dernier, l'adjointe à la santé à la mairie de Paris a annoncé l’ouverture prochaine d’un centre de soins pour toxicomanes, dont des consommateurs de crack, dans le 16e arrondissement de Paris, tout en soulignant que «ce ne sera pas un espace de consommation», et que les consommateurs pris en charge «auront déjà effectué un parcours de soins» et seront déjà «stabilisés».

Face à la situation, une procédure judiciaire a été lancé par les riverains et les commerçants à l'encontre de la municipalité parisienne et de la préfecture de Paris qui ont désormais jusqu'à début août pour agir. Si d’ici là rien n’est fait, un juge administratif sera saisi pour statuer sur l'affaire.

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