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Insécurité : après le drame de Saint-Jean-de-Luz, les enseignants manifestent leur inquiétude

Agnès Lassalle, professeure d'espagnol, a été mortellement poignardée par un élève mercredi 22 février, au sein de l'établissement privé catholique Saint Thomas d'Aquin, situé à Saint-Jean-de-Luz. Après le drame, les professeurs s'inquiètent d'une montée de la violence en milieu scolaire, et demandent des mesures.

Plus de sécurité à l'école ? Alors qu'une professeure d'espagnole a été poignardée dans un établissement privé catholique à Saint-Jean-de-Luz, la question de plus de sécurité à l'entrée des collèges ou lycées se pose. 

«Il ne faut pas croire que parce que vous rentrez dans un établissement scolaire en France, les élèves ne peuvent pas apporter des armes ou des objets dangereux» a indiqué à CNEWS Maxime Reppert, secrétaire national du Syndicat des personnels de l'Education nationale. Agé de 16 ans, le suspect était armé d'un couteau, arme avec laquelle il a poignardé l'enseignante. 

20% de violence en plus en 2022

Une étude a montré que le niveau de violences dans les classes avait augmenté, mais cette violence vient majoritairement des parents d'élèves. 

Mais pour Franck Hiale, professeur de mathématiques, «être professeur n'est pas un métier à risque mais c'est un métier qui est difficile», a-t-il confié à CNEWS. 

suivre davantage les élèves

Fouille à l'entrée, portique de sécurité... Plusieurs solutions seraient envisageables pour prévenir ce genre d'agression. Cependant, l'accompagnement des élèves doit aussi jouer son rôle. 

«Il me semble qu'il faut les encadrer, leur proposer une assistance psychologique mais ne pas vouloir à chaud prendre des décisions qui seraient disproportionnées et qui atteindraient à nos libertés», a déclaré Vincent Bru, député Modem et Indépendants des Pyrénées-Atlantiques, à CNEWS.

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