Le protoxyde d'azote, utilisé de manière détournée et très prisé chez les jeunes, fait de véritables ravages. La préfecture de Paris a décidé de prolonger l'arrêté qui interdit sa vente aux mineurs dans plusieurs arrondissements.
Le protoxyde d’azote ou gaz hilarant pourrait bientôt être banni de Paris grâce à la prolongation d’un arrêté d’interdiction de la vente aux mineurs dans certains quartiers de la capitale et ce, jusqu’au 31 octobre prochain.
Très prisé chez les jeunes, ce produit à l’usage détourné fait de véritables ravages. Pour la maire du 8e arrondissement, Jeanne d’Hauteserre (LR), cette prolongation est une bonne décision même si les moyens manquent. «C’est bien à court terme mais ça ne peut pas être pérenne ! Pour que son application soit efficace, il faut mobiliser des effectifs de police», a-t-elle estimé.
Des dommages parfois irréversibles
Euphorie, fou rire, les effets recherchés sont multiples, pourtant les risques encourus sont nombreux et les dommages parfois irréversibles. De nombreuses villes en France tentent de venir à bout de cette mode aux dangers avérés en ciblant également les vendeurs.
Ainsi, la loi prévoit 15.000 euros d’amende pour l’incitation envers un mineur à un usage détourné du protoxyde d’azote, notamment utilisé en pâtisserie.
Avec cette prolongation de l’arrêté, la préfecture de police de Paris entend ainsi se donner plus de temps afin de venir à bout de ce fléau qui touche une grande partie de la jeunesse.
