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Fusillades à Nîmes : une rentrée scolaire particulière qui inquiète

Alors que 1.400 élèves doivent faire leur rentrée lundi 4 septembre dans le quartier de Pissevin à Nîmes, le spectre des fusillades sur fond de trafic de drogues plane toujours et continue d'inquiéter les parents.

La peur est bel et bien présente. Deux semaines après des fusillades qui ont fait deux morts à Pissevin dans la ville de Nîmes, dont un enfant de 10 ans, les parents appréhendent la rentrée scolaire ce lundi, alors que 1.400 élèves doivent commencer leur année.

«J’ai vraiment une pensée pour les familles, mais aussi pour tous les habitants de ce quartier. J’ai aussi une pensée pour la communauté éducative des deux collèges qui vont accueillir les élèves de l’école Lakanal qui étaient en CM2, donc c’est à la fois le collège Condorcet et le collège Jules Vernes. J’ai décidé et j’ai mis en place, une cellule d’écoute», a déclaré Sophie Bejean, rectrice de l’académie de Montpellier et de la région académique Occitanie.

Offrir des perspectives d’avenir aux jeunes

Une cellule d’écoute mise en place pour les élèves, les professeurs et pour les différents agents, dans le but d’essayer de tourner la page de la violence : «Nous allons, renforcer l’action de l’école parce que par l’éducation, par les perspectives que nous pouvons mener sur le plan scolaire, sur l’accès à l’enseignement supérieur, on peut donner de l’espoir à cette jeunesse», a ajouté la rectrice.

Pour rappel, le 21 août dernier, le jeune Fayed, 10 ans était tué lors d’une fusillade, alors qu’il circulait dans la voiture de son oncle à Pissevin, là où règne les trafics de drogues. Et malgré le déploiement de la CRS 8 par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, une autre victime, cette fois un jeune homme de 18 ans, était à déplorer deux jours plus tard. A noter que le quartier de Pissevin a connu 11 tentatives d'assassinats depuis le début de l'année.

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