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«Le bébé dans le four, ça a été fait par Israël» : les propos jugés négationnistes du député LFI David Guiraud font polémique

Le député La France insoumise David Guiraud est accusé d’avoir relativisé l’attaque du Hamas contre Israël lors d’une conférence à Tunis (Tunisie). Des propos considérés comme négationnistes par une large partie de la classe politique.

Une tempête politique. Alors que La France insoumise est souvent pointée du doigt pour ses positions depuis le 7 octobre, date des attaques du Hamas contre Israël, les propos récents de David Guiraud, député LFI du Nord, ne vont pas aider à apaiser les tensions.

Dans une vidéo captée lors d’une conférence qui se tenait à Tunis (Tunisie) ce vendredi 10 novembre, le député insoumis a remis en cause certaines atrocités dénoncées par Israël. «Le bébé dans le four, ça a été fait, en effet, par Israël, la maman éventrée ça a été fait, c'est vrai, par Israël», a-t-il déclaré.

Une vague de protestations

Cette déclaration a suscité un tollé dans la classe politique. Sur X (ex-Twitter), Bruno Retailleau, chef des sénateurs LR a considéré que «La France insoumise se couvre chaque jour un peu plus de honte et de déshonneur».

Invitée sur CNEWS, ce samedi 11 novembre, Violette Spillebout, députée Renaissance du Nord a dénoncé des «propos négationnistes», avant d’annoncer qu’elle allait saisir le procureur de la République au nom de l’article 40 du Code de procédure pénale, qui impose «pour toute autorité constituée, tout officier ou fonctionnaire, dans l’exercice de ses fonctions», de signaler des crimes ou délits dont il a connaissance.

Devant l’ampleur de l’indignation, David Guiraud, qui faisait référence dans son propos aux massacres de Sabra et Chatila, au Liban en 1982, dont il a attribué à tort la responsabilité directe à l’Etat hébreu, l'élu insoumis a reconnu s’être trompé et a nié toute minimisation de l’attaque du 7 octobre.

Alors que La France insoumise a décidé de ne pas participer à la marche contre l’antisémitisme ce dimanche 12 novembre, Elisabeth Borne a estimé que «les postures n’avaient pas leur place» dans ce genre d’événement jugé par la Première ministre comme «vital pour notre cohésion nationale».

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