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Actes antisémites : quel est le profil des auteurs ?

Alors qu’une marche contre l’antisémitisme se tient ce dimanche 12 novembre à Paris, les actes contre les Français de confession juive se sont multipliés en France depuis le 7 octobre. Une multitude d’agressions par des personnes aux profils variés.

Depuis le 7 octobre, date des attaques du Hamas contre l’Etat d’Israël, 1.247 actes antisémites ont été recensés en France, selon les derniers chiffres donnés par Gérald Darmanin.

Selon Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, les profils de ces agresseurs sont divers. En effet, dans les fichiers, on retrouve aussi bien des mineurs, que des personnes n’ayant jamais montré de signaux antisémites ou encore des gens dont l’engagement pro-palestinien est très ancré.

Ces actes prennent également différentes formes, notamment virtuelles. Dans le détail, 194 messages antisémites pro-Hamas ou soutenant des actes terroristes sont actuellement visés par une procédure. Plus de 6.000 signalements ont également été enregistrés sur la plate-forme Pharos, permettant de signaler des contenus et comportements en ligne illicites. 

La fermeté du gouvernement

Depuis le 7 octobre, l’actualité a été marquée par plusieurs faits divers mettant au premier plan l’augmentation des actes antisémites en France. Des violences verbales et physiques aussi bien entendues dans les transports en communs que sur les réseaux sociaux.

Face à cette montée, le gouvernement tend à se montrer d’une fermeté implacable. «S’en prendre à un juif, c’est s’en prendre à la République», ont souvent martelé, à tour de rôle, les membres de l’exécutif, y compris le chef de l’Etat Emmanuel Macron.

Les autorités ont régulièrement eu recours à l’article 40 du Code de procédure pénale, qui impose «pour toute autorité constituée, tout officier ou fonctionnaire, dans l’exercice de ses fonctions», de signaler des crimes ou délits dont il a connaissance.

Les dossiers sont également traités le plus rapidement possible. A titre d’exemple, l’influenceuse qui avait ironisé sur la mort d’un bébé israélien sera jugée le 22 novembre prochain par le tribunal correctionnel de Paris.

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