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Immigration : primauté du droit français sur le droit européen, criminalisation des passeurs... Les Français réclament des mesures fortes, selon un sondage

Alors que la Cour européenne des droits de l'homme multiplie les rappels à l'ordre contre la politique d'expulsion de la France, les Français souhaitent faire primer le droit français sur le droit européen en matière d'immigration et réclament des mesures fortes. C'est ce que révèle un sondage exclusif CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1 paru ce dimanche.

Le droit français avant celui de l'Europe. Selon un sondage exclusif CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, paru ce dimanche 17 décembre, les Français veulent faire primer le droit français sur le droit européen en matière d'immigration et ce malgré les nombreux rappels à l'ordre de la CEDH sur la politique d'expulsion de la France.

En effet, 67% des des personnes interrogées souhaitent mettre en avant le droit français sur le droit européen en matière d'immigration. Une position qui varie selon le bord politique : 79% des Français de droite y sont favorables contre 45% pour ceux dont les idées sont de gauche. 

Faire primer la sécurité de la France sur les droits individuels des étrangers en matière d'expulsion est une autre volonté des Français encore un peu plus accentuée dans ce sondage. 73% y sont favorables, mettant même d'accord la gauche à 58%, démontrant qu'en matière d'immigration et de sécurité, la volonté des électeurs de droite peut rejoindre celle des électeurs de gauche, en dépit des positions irréconciliables de leurs partis politique. 

Une quasi-unanimité sur la question des passeurs 

Enfin, les Français estiment, à 91%, que les passeurs qui aident les étrangers à venir en France illégalement doivent être considérés comme des criminels et encourir des lourdes peines de prison. 

Une disposition prévue depuis le début du projet de loi immigration. L'article 14 prévoit de «criminaliser la facilitation en bande organisée, de l'entrée et du séjour d'étrangers en situation irrégulière» alors que jusqu'à présent, ces infractions étaient uniquement considérées comme délictuelles. 

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