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Référendum national sur la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie : «Emmanuel Macron a mis le pays dans une situation difficile», juge Manuel Bompard

Invité du Grand Rendez-Vous sur CNEWS et Europe 1, Manuel Bompard, s'est notamment exprimé sur les émeutes en Nouvelle-Calédonie. A ce sujet, le coordinateur de La France insoumise a estimé qu'Emmanuel Macron, qui s'est dit prêt à soumettre au référendum national la réforme contestée du corps électoral, a «mis le pays dans une situation difficile, et soulevé la «responsabilité» du chef de l'Etat.

Emmanuel Macron a «mis le pays dans une situation difficile et c’est de sa responsabilité». Voici les termes employés par Manuel Bompard qui était l'invité du Grand Rendez-Vous ce dimanche 26 mai sur CNEWS et Europe 1. Le coordinateur de La France insoumise faisait référence au référendum national sur la réforme contestée du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, en proie aux émeutes depuis plusieurs jours, que le chef de l'Etat compte instaurer.

«Le président de la République a mis le pays dans une situation extrêmement difficile et c’est de sa responsabilité. Il l’a fait en passant en force sur le troisième referendum en 2021, alors que déjà à l’époque le parti indépendantiste disait que dans les circonstances particulières, il y avait eu le Covid-19», a déclaré Manuel Bompard.

Emmanuel Macron n'a «rien réglé»

«C’est un peu comme si on avait dit en France (métropolitaine, ndlr) qu’on allait faire voter à des élections un moment où on était confinés. Je pense que tout le monde aurait dit que ce n’est pas le bon moment pour les organiser», a-t-il ajouté, avant de poursuivre : «à l’époque les indépendantistes avaient dit qu’il ne fallait pas tenir le troisième referendum maintenant, il fallait être raisonnable, il fallait écouter et faire en sorte qu’il soit organisé dans des conditions favorables».

Concernant la situation actuelle et le passage d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie la semaine dernière, Manuel Bompard a jugé que le chef d’État n’avait «rien réglé», que la «situation est toujours aussi difficile».

«La solution aujourd’hui c’est que le président de la République retire le projet de loi constitutionnel sur le corps électoral et que les discussions puissent recommencer vers un accord global dans lequel il pourrait y avoir éventuellement une nouvelle consultation si les différentes parties localement se mettent d’accord», a conclu le coordinateur de la LFI.

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