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Guerre en Ukraine : l'Union européenne tend plus que jamais la main à Kiev

En visite à Kiev où elle a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce vendredi 8 avril, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué qu'elle espérait présenter «dès cet été la candidature de l'Ukraine au Conseil européen.»

«Il faut habituellement des années avant que le Conseil européen accepte une candidature, mais avec l'Ukraine je veux que l'on avance dans cette direction aussi vite que possible», a d'abord indiqué la responsable européenne dans le train qui la conduisait vers la capitale ukrainienne, selon l'agence Reuters.

Puis, au côté du président ukrainien, Ursula von der Leyen a déclaré que «l’Ukraine appartient à la famille européenne». «Et aujourd’hui je suis ici pour vous apporter une première réponse positive. Dans cette enveloppe cher Volodymyr, un pas important vers votre adhésion à l’Union européenne», a-t-elle ajouté en lui remettant un pli.

S'indignant du massacre de Boutcha, ville voisine de Kiev devenue un symbole des atrocités de la guerre menée par la Russie, et qualifiant «d'épouvantable» la mort d'une cinquantaine de personnes dans des frappes de missiles contre une gare à Kramatorsk (Est de l'Ukraine) quelques heures plus tôt, Ursula von der Leyen a ajouté que l'Union européenne mobilisait «sa puissance économique pour faire payer un prix très, très élevé à (Vladimir) Poutine».

«La démocratie va gagner» assure Von der Leyen

«Je suis profondément convaincue que l'Ukraine va gagner cette guerre, que la démocratie va gagner cette guerre», a souligné la présidente de la Commission européenne, en promettant des investissements européens pour reconstruire l'Ukraine.

«Nous allons travailler ensemble avec l'Ukraine pour reconstruire l'Ukraine et cela signifie des investissements et des réformes massives et cela formera et forgera le chemin vers l'Union européenne», a-t-elle promis.

Mais si Volodymyr Zelensky s'est déclaré «personnellement reconnaissant» pour les cinq séries de sanctions infligées à la Russie, il a de nouveau estimé que «ce n'était pas suffisant».

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