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«Un homme a été déchiqueté à 50 cm de moi» : les effroyables témoignages des survivants de l’attaque de Kramatorsk

Après l'attaque de la gare de Kramatorsk, ville de l'Est de l'Ukraine, dans le Donbass, dans laquelle sont morts vendredi 8 avril au moins une cinquantaine de civils dont cinq enfants, les survivants et témoins du drame ont commencé à livrer d'effroyables témoignages.

Des paroles fortes qui permettent dans une certaine mesure de rendre compte du drame. 

«J’escortais un groupe de cinq enfants âgés de 5 à 10 ans. Nous avons entendu un premier bruit, puis une explosion. J’ai poussé les enfants dans un coin du bâtiment puis je me suis allongée sur eux. J’ai eu de la chance, vraiment de la chance, parce qu’à 50 cm de moi se trouvait un homme qui a été complètement déchiqueté», a notamment témoigné Inna Balakovska qui travaille pour la Croix-Rouge. 

«Les gens couraient, criaient, pleuraient, priaient. C’était effrayant, des voitures explosaient, c’était la panique partout. Je ne me reconnais pas aujourd’hui. Quelque-chose m’est arrivé. Ce que j’ai vu, ces gens qui sont sans jambes, sans bras, cette tragédie, tout cela m’a heurté psychologiquement», a indiqué de son côté Eduard Pavenko, ingénieur dans le civil et volontaire auprès d'une église locale.

Volodymyr Zelensky plaide pour «une réponse mondiale ferme»

Immédiatement après le bombardement meurtrier de la gare de Kramatorsk, où des centaines de civils s'étaient rassemblés pour fuir la région par crainte d'une offensive russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé «une réponse mondiale ferme».

Alors que Moscou dément en être responsable, le massacre a suscité une vive indignation occidentale. Le président américain Joe Biden a notamment dénoncé une «horrible atrocité» commise par Moscou, et la diplomatie française un «crime contre l'humanité». 

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