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Boursorama, N26, Revolut... Le boom des néobanques

Les solutions 100 % mobiles veulent faire oublier le modèle traditionnel. [© N26]

Elles se nomment Boursorama, N26, ING Direct, Nickel, Revolut ou encore Orange Bank et promettent de révolutionner notre rapport à l’argent. Les néobanques fleurissent et, avec elles, embrassent les nouvelles générations.

Chacune promet surtout de réviser les services classiques liés aux banques traditionnelles. Fini les frais liés aux cartes bancaires, les commissions ponctionnées sur les achats à l’étranger ou encore les longues minutes passées avec les services clientèles pour bloquer une carte volée, ou encore les attentes au guichet pour une opération de compte… Les banques en ligne misent sur le tout numérique pour accélérer les processus, et sans agence.

L'idée n'est pourtant pas nouvelle. Dès 1985, la première banque en ligne Cortal entendait dépasser le modèle classique du grand argentier. Cette filiale de BNP Paribas utilisait alors le téléphone et le Minitel pour échanger avec ses clients. Mais l'avènement des smartphones et la possibilité de penser des interfaces simples et claires, alliée à un réseau Internet efficace a très largement ouvert les portes de ce business.

Le banquier du XXIe siècle est un ingénieur.Jérémie Rosselli, directeur général France de N26

«Le banquier du XXIe siècle est un ingénieur», résume Jérémie Rosselli, directeur général France de N26, qui prédit une multiplication des acteurs internationaux sur ce secteur. A titre d’exemple, «la France compte aujourd’hui environ 300 banques, tandis que l’Allemagne en compte 1.500», souligne-t-il.

Les GAFA bientôt banquiers ?

Le secteur se restructure et les banques classiques multiplient elles aussi les solutions 100 % mobiles, à l’instar de la Banque Postale, qui lancera le 22 juillet prochain Ma French Bank. Surtout, la révolution digitale réveille l’appétence des géants de la tech. Apple, Samsung et Google développent tous leur système de paiement digital. Apple s’apprête aussi à lancer aux Etats-Unis son Apple Card, afin de venir en complément d’Apple Pay. Pour les néobanques, il s’agit surtout de séduire la génération de demain. «60 % de nos clients ont entre 18 et 35 ans, et 40 % plus de 35 ans», constate Jérémie Rosselli.

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