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TEST Disintegration : un jeu de tir avec un cerveau ?

Dans la grande famille des FPS, je voudrais Disintegration. Un jeu de tir tactique, disponible ce mercredi sur consoles et PC, qui propose au joueur de faire feu sur tout ce qui bouge, tout en réfléchissant. Un sacré challenge.

Il n’y a pas que Call of Duty dans la vie ! Cela pourrait être le credo des développeurs américains de Disintegration, jeu de tir aux multiples influences. Dans ce monde futuriste qui n’est pas sans rappeler celui de Destiny en termes de design, les humains ont été peu à peu supplantés par les machines.

Certaines d’entre elles décident donc d’éradiquer la race humaine, ce que le héros de cette aventure, mi-homme (cerveau), mi-machine (tout le reste) n’entend pas laisser faire. Voilà pour le pitch plutôt simple de ce First Person Shooter (FPS) qui propose une vraie dimension tactique à ses affrontements.

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Rien à voir avec Rainbow Six Siege qui reste aujourd’hui le maître étalon des FPS tactiques néanmoins. Ici, monté sur une moto volante, le joueur va livrer des combats tout en donnant des instructions à quelques alliés qui l’accompagnent. Il faut être un brin dextre pour ne pas s’emmêler les pinceaux mais l’idée est séduisante. Alors qu’on pourchasse un adversaire on indique à un comparse une position pour le prendre à revers ou bien un autre groupe d’ennemis afin de faire barrage. L’avantage de cette moto qui vole, c’est qu’il est possible d’avoir une meilleure vue du champ de bataille.

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On évolue donc au gré des douze missions de l’aventure dans différents environnements en multipliant les assauts qui, tactique oblige, s’avèrent moins intenses que ceux d’un Battlefield ou d’un Call of Duty. C’est aussi un peu le prix à payer pour s’offrir le luxe d’une nécessaire réflexion en plein combat. Entre deux passages à la base il sera nécessaire d’améliorer les membres de l’équipe en ajoutant armes et compétences. Même si les choix et les possibilités restent limités, il faudra savoir optimiser son équipe pour en tirer le meilleur parti.

Disintegration brille plus par le fond que la forme.

Plus malin que d’autres FPS, Disintegration brille plus par le fond que par la forme. Côté réalisation on reste à des années lumières d’un Call of Duty Modern Warfare par exemple et ce, malgré une grande variété dans les environnements et de (trop) longues cinématiques afin de d’immerger le joueur dans cet univers SF. Et comme les autres FPS, le titre de V1 Interaction ajoute à la dizaine d’heures que dure la campagne, quelques modes multijoueurs (en 5 vs 5) destinés à prolonger l’expérience.

Difficile de se faire une place au soleil dans l’univers très concurrentiel des FPS. Entre le nouveau Valorant, l’indémodable (increvable ?) Call of Duty et les Battlefield, Metro ou encore le tout récent Doom Eternal, pas évident de tirer son épingle du jeu. Pourtant, Disintegration parvient, avec son système d’ordre, à ajouter une petite dose tactique bienvenue qui le distingue du reste de la mêlée. Suffisant pour séduire une majorité de joueurs ?

Disintegration, Private Division, sur PS4, Xbox One et PC (Steam).

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