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Mort de Thomas : une minute de silence ce mardi à 15h à l'Assemblée nationale

Marche blanche à Romans-sur-Isère, dans la Drôme, le 22 novembre, en hommage à Thomas, tué à coups de couteau dans la nuit du 18 au 19 novembre. [AFP/Olivier Chassignole]

La conférence des présidents de l’Assemblée nationale a décidé qu’une minute de silence serait respectée ce mardi en hommage à Thomas, poignardé à Crépol dans la nuit du 18 au 19 novembre.

C’est officiel : une minute de silence sera respectée par les députés au début de la séance des Questions au gouvernement, ce mardi après-midi à 15h, en hommage au jeune adolescent Thomas, 16 ans.

Émoi national

Poignardé à la fin du bal d'hiver de Crépol, dans la nuit du 18 au 19 novembre, le jeune homme est mort des suites de ses blessures, pendant qu’on le transportait à l’hôpital. Le décès de Thomas a provoqué une grande émotion à travers tout le pays, ainsi qu’un déclenchement de violences dans les rues de Romans-sur-Isère et à Lyon le week-end dernier.

Des groupuscules ultraviolents, dont la Division Martel, ont organisé des manifestations interdites, qui ont rapidement dégénéré dans des affrontements entre la police et les manifestants. Gérald Darmanin a annoncé son intention de demander la dissolution de ces groupuscules identitaires violents.

L'Assemblée a notamment observé ces derniers mois des minutes de silence en hommage aux victimes des attaques du Hamas, à Dominique Bernard, l’enseignant tué à Arras par un islamiste, aux victimes d'une attaque au couteau à Annecy par un réfugié syrien, ou encore au jeune Nahel, tué à Nanterre par un policier.

«Je me réjouis que la Présidente de l’Assemblée nationale ait répondu favorablement à notre demande», formulée avec la députée LR de la Drôme Emmanuelle Anthoine, s'est réjoui le patron de LR Eric Ciotti sur X. «Cet assassinat a choqué les Français. Nous avions le devoir de lui rendre hommage», a-t-il renchéri.

Appels au calme

«C'est à la justice de rendre justice. Pas aux Français eux-mêmes», a insisté le porte-parole du gouvernement Olivier Véran dans une déclaration à la presse hier, pendant son déplacement à Crépol.

Outre Thomas, décédé après avoir reçu des coups de couteau, huit personnes ont été blessées dans la nuit du 18 au 19 novembre à la fin du «bal de l'hiver» de Crépol, dans des circonstances encore floues. Neuf jeunes, interpellés en partie à Toulouse où ils avaient fui, ont été mis en examen samedi, notamment pour «meurtre en bande organisée», un chef passible de la prison à perpétuité. Six d'entre eux, dont deux mineurs, ont été incarcérés.

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