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Israël-Hamas : France, Qatar, Etats-Unis... La communauté internationale salue l’accord pour la libération des otages

L’accord prévoit la libération de 50 otages israéliens, kidnappés par le Hamas lors des attaques du 7 octobre dernier. [AHMAD GHARABLI / AFP]

Dans la nuit de ce mardi 21 au mercredi 22 novembre, Israël a approuvé un accord prévoyant la libération de 50 otages israéliens aux mains du Hamas. En échange, le gouvernement de Benjamin Netanyahou doit libérer des prisonniers palestiniens et mettre en place une trêve dans la bande de Gaza. Cet accord a été salué par la communauté internationale.

Un début d’accalmie dans la région. Après plusieurs semaines de négociations, un accord a finalement été approuvé par Israël dans la nuit de mardi 21 à mercredi 22 novembre. Celui-ci prévoit, en effet, la libération de 50 otages israéliens, kidnappés par le Hamas lors des attaques du 7 octobre dernier, en échange de prisonniers palestiniens et d’une trêve humanitaire dans la bande de Gaza.

Le Qatar, principal négociateur depuis le début du conflit et élément indispensable au processus de paix au Proche-Orient, s’est félicité de l’aboutissement de ces négociations entretenues depuis des semaines ajoutant que «le nombre de personnes libérées sera augmenté au cours des étapes ultérieures de la mise en œuvre de l'accord».

«L’État du Qatar affirme son engagement en faveur des efforts diplomatiques en cours pour apaiser les tensions, mettre fin à l’effusion de sang et protéger les civils. À cet égard, l'État du Qatar apprécie les efforts déployés par la République arabe d'Égypte et les États-Unis d'Amérique pour parvenir à cet accord», a écrit le ministère qatari des Affaires étrangères sur X.

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a, quant à lui, salué «le succès de la médiation de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis (…) pour mettre en place une trêve humanitaire dans la bande de Gaza» et «l’échange d’otages contre des prisonniers palestiniens», a rapporté le bureau de la présidence.

Aux Etats-Unis, le locataire de la Maison Blanche, Joe Biden, s’est dit «extraordinairement satisfait (du fait) que plusieurs de ces âmes courageuses (...) seront réunies avec leurs familles une fois que cet accord sera pleinement mis en œuvre», a déclaré le président américain dans un communiqué diffusé par Washington.

À son tour, Israël a confirmé, dans un communiqué, que «la libération de dix otages supplémentaires se traduira par un jour supplémentaire de trêve». «Le gouvernement israélien, Tsahal et les services de sécurité poursuivront la guerre afin de rapatrier tous les otages, d'achever l'élimination du Hamas et de veiller à ce qu'il n'y ait plus de nouvelle menace pour l'État d'Israël en provenance de Gaza», a tout de même dit Israël.

Du côté palestinien, Hussein al-Sheikh, haut responsable de l’Autorité palestinienne a «réaffirmé l’appel à la cessation complète de l’agression israélienne contre le peuple palestinien et à l’entrée de l’aide humanitaire», tout en rendant hommage à la médiation qatarie et égyptienne.

«Le président Abbas et ses dirigeants saluent l'accord de trêve humanitaire, nous apprécions les efforts qataris-égyptiens qui ont été déployés et nous renouvelons l'appel à une cessation globale de l'agression israélienne contre le peuple palestinien, à l'introduction de l'aide humanitaire et à la mise en œuvre d'une solution politique basée sur la légitimité internationale, conduisant à la fin de l'occupation et au peuple palestinien obtenant sa liberté, son indépendance et sa souveraineté», a écrit Hussein al-Sheikh sur X.

En Europe, la France était parmi les premiers pays à réagir à cet accord. Sur son compte X, le président de la République Emmanuel Macron a salué «l'annonce d'un accord pour la libération d’otages et une trêve humanitaire».

«Nous œuvrons sans relâche pour que tous les otages soient libérés. La trêve humanitaire annoncée doit permettre de faire entrer de l'aide et de porter secours à la population de Gaza», a-t-il dit.

La présidente de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, a «salué chaleureusement» cet accord. Elle a également appelé à profiter de cette trêve pour «intensifier» l’aide humanitaire à Gaza «le plus rapidement possible», selon ses dires.

«Je suis très reconnaissante à tous ceux qui ont travaillé sans relâche par la voie diplomatique ces dernières semaines (...) La Commission européenne fera tout ce qui est en son pouvoir pour mettre à profit cette pause afin d'organiser un sursaut de l'aide humanitaire à Gaza», a-t-elle indiqué.

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