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Paris : le top 5 des concept-stores

Lancée par deux amies passionnées de mode, Sept Cinq compte aujourd'hui deux antennes parisiennes : dans le premier et le neuvième arrondissement.[© Sept Cinq]

Bazars urbains, forcément au goût du propriétaire et définitivement tendance : ainsi se présentent les “concept-stores”, un terme inventé par le sociologue Francesco Morace en 1991. Dans ces temples dédiés au branché qui fleurissent dans la capitale, on déniche autant des pièces de mode et des objets de décoration que de la vaisselle ou des produits alimentaires.

The Broken Arm, la mode gourmande

 

(c) Christophe Roué #thebrokenarm #team

Une photo publiée par THE BROKEN ARM (@thebrokenarm) le

Au milieu des livres d’art et des magazines de style pointus - “Document”, “i-D”, “A Magazine”, “SSAW”... - c’est une incroyable sélection de vêtements féminins ou masculins, parmi les plus désirables et les plus novateurs (entre 200 et 1000 euros pièce…). S’entremêlent, dans un savant mélange de labels branchés et de jeunes créateurs affranchis, les basiques éthérés de Lemaire, la sensualité déstructurée de Jacquemus, le néo-grunge de Vetements ou le minimalisme de Raf Simons… C’est cet ensemble de nouveautés haut de gamme qui fait la force de The Broken Arm (le nom de la boutique est une référence au ready-made de Marcel Duchamp), mais aussi le fait qu’on puisse se restaurer en faisant son shopping. La carte varie quotidiennement : tartare de dorade, salades, terrine de caille, suivis par exemple par un cheesecake, une tarte citron meringuée ou une salade de fraises.

The Broken Arm, 12, rue Perrée (3e).

Front de mode, le spot éthique

Ouverte il y a un an, cette adresse créée par la styliste Sakina M’Sa, à deux pas du square du Temple, s’est taillée une réputation avec une louable ambition : sélectionner des pièces respectueuses de l’environnement. Produits de beauté et vêtements sont exposés alors qu’on peut en parallèle profiter du coffee-shop et d’une bibliothèque. L’espace lumineux - murs de brique, chaises vintage, plantes vertes - met en valeur des articles désirables. Maille disco en lurex Arnaud Lazérat, sous-vêtement Le Slip français, créations poétiques signées Christine Phung, mugs humoristiques Pied de Poule, bijoux exotiques Regina Dabdab… L’éventail est made in France et responsable.

Front de mode, 42, rue Volta (3e).

Colette, l’indéboulonnable précurseur

Elles ne sont que deux. Colette Roussaux et sa fille Sarah Andelman ont fondé et couvent Colette, boutique de la rue Saint-Honoré qui n’est plus à présenter et qui n’a pourtant rien d’une PME. Vénéré par les fashion-addicts du monde entier, ce temple du branché mixe sans complexe vêtements griffés, bibelots amusants, bijoux ultra-chics, produits de beauté et gadgets technologiques. Colette s’offre à tous les goûts, à tous les prix : 10 euros pour un magazine pointu de photos, 15 pour un sac en toile Uniqlo et Olympia Le Tan, jusqu’à 450 euros pour un t-shirt homme très cartoonesque de chez Loewe ou 990 euros pour une paire de sandales tout en finesse Azzedia Alaïa. Avec son bar à eaux, ses 700 m2 où s’agitent touristes et vendeurs, sa musique entraînante poussée à fond, il demeure inflexiblement à la mode, depuis son ouverture en 1997.

Colette, 213, rue Saint-Honoré (1er).

Sept Cinq, le salon parisien

Devenues amies sur les bancs de l’école, Audrey Gallier et Lorna Moquet, la vingtaine, ont lancé ensemble Sept Cinq, adresse chic et racée du 9e arrondissement, dont les deux chiffres du nom forment évidemment le numéro départemental associé à Paris. Ode à la capitale, ce salon de thé fait s’entrecroiser bijoux, chaussures, articles de maroquinerie et de papeterie. Des boucles d’oreille Elise Tsikis voisinent avec des foulards Meilleur Ami et un mug en céramique MO Atelier, à côté de carnets Gallimard ou d’un t-shirt pour homme Newstalk. Le succès de la boutique a été tel qu’une deuxième a vu le jour, il y a quelques semaines, sous la canopée des Halles, fraîchement inaugurée.

Sept Cinq, 54, rue Notre-Dame-de-Lorette (9e). 26, rue Berger (1er).

La Fausse boutique, le royaume éco-responsable

 

Nouvelles marques, nouveaux produits, Nouvelle vitrine ! On vous attend ce week end Rue des écouffes ! 

Une photo publiée par La Fausse Boutique (@lafausseboutique) le

Alpachura, Stickaz, Oncle Pape, Twit Thés, Maï Project, Lonesome Detail… Ces marques n’ont pas forcément la visibilité des griffes du luxe mais n’en sont pas moins recommandables. Si on les trouve dans la Fausse boutique (une enseigne qui compte en réalité deux spots), c’est qu’ils ont été labellisés. Made in France, made in Europe, fait main, éco-responsable… Chaque article a sa raison d’être ici. L’établissement propose pêle-mêle prêt-à-porter, bijoux, objets de décoration ou jeux de société, pour un coût qui peut varier d’une dizaine à plusieurs centaines d’euros. Surtout, l’endroit ne se contente pas d’être une vitrine : les créateurs qui y sont distribués viennent travailler sur place dans un espace de co-working. Une façon maline de rapprocher clients et artisans.

La Fausse boutique, 32, rue Pierre Fontaine (3e). 19, rue des Ecouffes (4e).

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