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Napoléon : les bas portés par l'Empereur vont être reproduits à l'identique et commercialisés

[Mes chaussettes rouges ]

Deux cents ans après sa mort, des bas portés par Napoléon s'apprêtent à renaître grâce à une photographie postée sur Instagram et l'initiative d'une maison de mode, qui proposera à partir du 5 mai une réplique identique en série limitée.

Une idée inattendue qui aurait pu ne jamais voir le jour sans l'engouement d'internautes. Et pour cause, en mars dernier, à moins de 100 jours du bicentenaire de la mort de l'Empereur, la maison Mes Chaussettes rouges fait l'acquisition d'une paire de bas ayant appartenu à Napoléon Ier. Elle partage sur son compte Instagram une photographie desdits bas et de son histoire. Longtemps conservé dans la collection du Palais princier de Monaco, ce trésor historique y apparait authentifié par un sceau de Joachim Clary, contemporain de l'Empereur qui les a reçues en 1832 des mains de la mère de Napoléon. 

Mais «ce qui devait rester une curiosité dans la boutique», explique la griffe, suscite l'engouement et une foule de questions de sa communauté. «Jamais post Instagram de Mes Chaussettes Rouges n’avait été autant commenté», souligne la marque dans un communiqué. Et les internautes l'interrogent sur la possibilité de réaliser une réplique. Pour répondre à cette demande, la griffe a décidé de se lancer.

Des répliques en édition limitée aux couleurs symboliques

A l'occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, la marque a ainsi conçu une série limitée de répliques proposées dans des coffrets contenant six bas identiques au modèle de Napoléon, cinq en fil d'Ecosse et un en soie. Recréée dans leur atelier parisien, chacune des six répliques porte une couleur faisant référence à un événement marquant de la vie de l'empereur.

Ainsi, « Le bleu acier rappelle la couleur des chaussettes de l'uniforme de l'école militaire où Napoléon entra à 10 ans», note la griffe sur son compte. Le bleu marine renvoie lui à « l'uniforme des soldats de la garde impériale», le rouge à l'habit de consul de Napoléon à la suite du coup d'état du 18 Brumaire, et le vert à la «couleur préféré de Napoléon, également couleur des chasseurs de la garde impériale, que Napoléon aimait arborer notamment lors de sa plus grande victoire à Austerlitz ».

Un modèle blanc à liseré rouge en référence à son goût du risque sur les champs de bataille et à la blessure à la botte dont il aurait souffert lors de la bataille d'Essling en 1809, et un modèle en soie écru, clin d'oeil à sa tenue de sacre en 1804, viendront compléter ce coffret. Ces 1821 - clin d'oeil au bicentenaire - exemplaires seront commercialisés 250 euros le coffret à partir du 5 mai, date du décès de Napoléon à Saint-Hélène, à l'âge de 51 ans.

Le modèle original sera lui exposé dès la réouverture de la boutique parisienne, une fois les restrictions liées au confinement levées. Et «ironie de l'histoire, ces chaussettes reviennent quasiment aux pieds de leur ancien et illustre propriétaire puisque notre boutique se situe à 800 mètres du tombeau de Napoléon », souligne avec humour la marque. La boucle est bouclée.  

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