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Bicentenaire de la mort de Napoléon : un «billet» de zéro euro en vente

Ce billet de zéro euro est en fait un «billet souvenir». [Capture Facebook / La Société Française des Monnaies].

A l'occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, que la France doit célébrer le 5 mai prochain, de plus en plus de sites Internet proposent à la vente un «billet» à zéro euro à l'effigie du premier empereur des Français.

De couleur violette et d'une taille équivalente à celle des coupures de 20 euros, ce billet, qui n'en est pas vraiment un car accepté chez aucun commerçant, est ce que l'on appelle un «billet euro souvenir».

En réalité, le concept n'est pas vraiment nouveau. En effet, c’est Richard Faille, un entrepreneur français, qui, le premier, a eu l'idée de créer ce genre de billet en 2015.  

Un faux billet, un vrai souvenir

En vente sur des sites Internet dont les publicités fleurissent par dizaines sur les réseaux sociaux, dans des distributeurs spéciaux présents sur les sites touristiques, ces «billets» à valeur nulle peuvent être achetés pour quelques euros.

Celui honorant la mémoire de Napoléon Bonaparte est par exemple proposé à la vente pour cinq euros. Depuis leur apparition, ces billets, bien que faux, rencontrent un réel succès dans toute l'Europe et créent un véritable engouement auprès des touristes et des collectionneurs.

«Il matérialise la visite (d'un site touristique, NDLR) de tout un chacun», expliquait ainsi Richard Faille en 2015 au Parisien, à l'occasion de la vente d'un billet souvenir à zéro euro à l'effigie du château d'Auvers (Val-d'Oise).

Quant à Napoléon, peut-être aurait-il salué une telle inventivité ? Il est en tout cas permis de le penser au regard de tout ce qu'il a légué à la France.

Chef de guerre, instigateur du Code civil, Napoléon Bonaparte, est l'un des personnages préférés des Français.

Il est décédé le 5 mai 1821 sur l’île de Sainte-Hélène, où il avait été exilé après son abdication consécutive à la défaite de Waterloo.

Il est aussi un personnage très controversé. Ses détracteurs lui reprochent notamment d’avoir rétabli l’esclavage, aboli par la Révolution en 1794, dans les colonies françaises avec la loi du 20 mai 1802.

Célébrer sa mort s'apparentera à donc à un véritable numéro d'équilibriste pour le président de la République Emmanuel Macron.

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