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Radar : à quoi le modèle à caméra thermique sert-il ?

Les conducteurs ne respectant pas les consignes, seront sanctionnés d’une amende forfaitaire de classe 4, d'un montant de 135 euros. [© K.TRIBOUILLARD/AFP]

Des voies de covoiturages sont testées dans plusieurs villes de France. Elles s'accompagnent de radars spécifiques qui peuvent vérifier si vous avez bien des passagers. On vous explique leur utilité.

Plus d'un million de trajets ont été effectués en covoiturage par plates-formes en mars 2023 (3,5 fois plus par rapport à mars 2022), indique le site des ministères Écologie Énergie Territoires. Afin d’encourager l'utilisation de ce dispositif, un radar nouvelle génération est entré en service ce 10 octobre 2023.  

Son utilité : contrôler grâce à l’utilisation d’une caméra thermique de pointe le nombre d’occupants de chaque voiture circulant sur les voies réservées au covoiturage.

Depuis septembre 2023, de telles voies de covoiturage (et leurs radars) sont expérimentées dans plusieurs villes de France. Déjà testées à Grenoble, Annecy ou encore Lyon, elles ont vocation à se généraliser. 

Comment distingue-t-on ces voies réservées ? 

Les voies réservées sont une des mesures issues de la Convention citoyenne pour le climat. Signalées par un panneau bleu représentant un losange blanc ou un losange sur panneau lumineux, elles sont accessibles aux véhicules avec au moins deux occupants à bord : les transports en commun, les secours, les forces de l'ordre... Et désormais les particuliers.  

Noter que les véhicules de transport de marchandises de plus de 3,5 tonnes ne sont pas autorisés à les emprunter. 

Les conducteurs ne respectant pas ces consignes, seront sanctionnés d’une amende forfaitaire de classe 4, de 135 euros. 

Un moyen d'éviter les bouchons

Selon le ministère, le partage des trajets devrait permettre «d’améliorer la fluidité du trafic au niveau des axes régulièrement congestionnés», tout en «contribuant à l’amélioration de la qualité de l’air, au développement du covoiturage et des services de transport en commun». À la clé pour les covoitureurs, un gain de temps estimé entre 3 et 4 minutes.

De telles voies vont être expérimentées en Bretagne d’octobre 2023 à août 2024, détaille la Direction interdépartementale des routes Ouest. «La poursuite de l’expérimentation sera confirmée à l’issue de l’évaluation réalisée pendant cette période.»

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