Une solidarité à coups de grandes foulées. La «Wings for Life World Run» fera son retour le 8 mai prochain pour une 3e édition avec toujours pour principale mission de «courir pour ceux qui ne le peuvent pas».
Car l’intégralité des frais d’inscription (25 euros le dossard pour les 3 000 premiers inscrits, 35 euros pour les suivants) est reversé à la fondation Wings for Life dans le but de financer des programmes de recherche sur les lésions de la moelle épinière. Au total, 4,2 millions d’euros ont ainsi pu être récoltés l’an dernier pour la fondation. Une somme qui s’ajoute aux trois millions d’euros de la première édition.
Et le concept de cette course solidaire unique en son genre ne change pas avec un départ donné simultanément dans plus de 30 pays à travers le globe. En France, les participants s’élanceront à 13h de Rouen (Normandie) pour la deuxième année consécutive.
Ready to beat the champions? Will you run alongside the #worldrun winners? https://t.co/3SJW5U84NV pic.twitter.com/2ShIe7RCCE
— WFL World Run (@WFLWorldRun) 13 Janvier 2016
Ils partiront du centre ville pour ensuite remonter l’un des plus beaux fleuves du monde par l’ouest en passant par les communes de bords de Seine. Et pour cette étape française, les organisateurs espèrent franchir la barre des 5 000 coureurs, contre un peu plus de 2 000 en 2015. Mais qu’ils soient à Rouen, à Porto au Portugal, à Santiago au Chili, à Melbourne en Australie ou encore à Guadalajara au Mexique, les concurrents débutants, confirmés et même en fauteuils roulants devront courir le plus longtemps possible sans se faire rattraper par les «catchers car», lancées à leur poursuite à la vitesse de 15km/h trente minutes après le départ tout en accélérant au fil de la course. Le vainqueur est le dernier concurrent à avoir été rattrapée par le véhicule, soit celui ou celle qui a parcouru la plus grande distance. Même si être au départ, c’est déjà une victoire.