Le festival L’humour en Capitales qui s’ouvre mardi, ne se repose jamais sur ses lauriers.
Devenu en sept ans un rendez-vous parisien incontournable de l’humour, il joue cette année encore la carte de la nouveauté.
Exit les cartes blanches données aux stars comme Anne Roumanoff ou Jamel Debbouze. «Il fallait se renouveler», note son directeur, Christophe Robin, qui pour cette 7e édition explore de nouvelles formes d’humour.
Le rire sous toutes ses formes
«Nous voulons repousser les limites», souligne Christophe Robin. Pour la première fois, le festival présentera un classique d’Eugène Labiche : La station Champbaudet. Un vaudeville déjanté qu’interprète, pour le festival, un casting composé de Lorànt Deutsch, PEF, Claire Nadeau et Bruno Solo.
Dans cet esprit d’innovation, Christophe Robin programme aussi avec Airnadette une comédie musicale hilarante. «Ce n’est pas de l’humour pur et dur, mais je crois, qu’aujourd’hui, le public a envie de musique», explique-t-il. A coup sûr, les spectateurs seront conquis par ce show décalé sur fond d’air guitar.
Un véritable tremplin
Fidèle à sa mission de révélateur, le festival dédiera, comme chaque année, un plateau à de jeunes humoristes. Tous les ans, près de 450 artistes se présentent au casting. Six seulement sont retenus pour la soirée des Nouveaux talents du rire, et deux lauréats rejoindront l’équipe des humoristes révélés par les éditions précédentes (Ben, Gaspard Proust, Kev Adams).
Des artistes que L’humour en Capitales met un point d’honneur à suivre. A ce titre, les deux finalistes de l’édition 2012, Fary et Antoine Schoumsky, présenteront leur one-man show en intégralité, dans le cadre du festival. Une histoire d’humour qui dure.
Festival L’humour en Capitales, du 7 au 17 mai, Théâtre Marigny, Paris 8e.
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