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«Minuit dans l'Univers» : George Clooney revient en sauveur de l'humanité... quelque peu affaibli

La star hollywoodienne partage l'affiche avec la jeune Caoilinn Springall. [© Philippe Antonello/NETFLIX]

Avec «Minuit dans l’Univers» disponible dès ce mercredi 23 décembre sur Netflix, George Clooney qui est à la fois devant et derrière la caméra, signe un drame post-apocalyptique sur fond de science-fiction, qui met en scène deux histoires en une.

Adapté du roman de Lily Brooks-Dalton, «Good Morning, Midnight», le septième long-métrage du réalisateur («Confessions d’un homme dangereux», «Les Marches du Pouvoir», «Monuments Men») relate les derniers jours d’Augustine Lofthouse, un astrophysicien atteint d’un mal incurable qui a choisi de rester seul dans une base scientifique du pôle Nord pour sauver l’humanité, alors que la Terre est frappée par une terrible catastrophe.

Dans l’espace, à bord d’une navette spatiale, des astronautes incarnés notamment par Felicity Jones, David Oyelowo et Kyle Chandler, ne sont pas au courant de ces événements dramatiques. Augustine qui au détour d’un couloir découvre une petite fille dont on ne connaît l’identité mais qui le suivra jusqu’au bout, fera tout pour les prévenir avant leur retour imminent sur Terre.

Loin de son image de sex-symbol qu’il incarne dans les campagnes publicitaires pour une célèbre marque de dosettes de café, George Clooney qui fêtera ses 60 ans le 6 mai prochain, apparaît à l’écran barbu, le visage émacié, les traits tirés. Et cela pendant plus de deux heures. Des flash-backs permettent aux téléspectateurs de comprendre son histoire et celle de milliers de survivants partis se réfugier dans des souterrains. Un confinement qui n’est pas sans rappeler cette année 2020 que nous nous apprêtons à quitter, et la crise sanitaire qui paralyse le monde entier depuis des mois.

«Au début, lorsque nous parlions de ce film, c’était à propos de ce que l’homme peut infliger à l’homme et à l’humanité. La colère, la haine et tout (…) ce qui pourrait d’une façon ou d’une autre nous conduire à tout gâcher, dans les grandes largeurs. Après le tournage, est arrivée la pandémie. C’est alors clair que la véritable histoire du film, c’était notre besoin absolu d’être chez nous, près des gens que l’on aime et en communication avec eux», a expliqué George Clooney lors d’une conférence de presse.

Pour donner vie à cette fable humaniste qui prône la rédemption et où chacun essaie de survivre, l’acteur engagé s’est inspiré de «The Revenant» d’Alejandro Gonzalez Inarritu, d’«Interstellar» de Christopher Nolan, ou encore de «Gravity» d’Alfonso Cuaron, unanimement salué par la critique, dans lequel l’ex-docteur Doug Ross de la série «Urgences» tentait de sauver Sandra Bullock dans le cosmos.

Mais «Minuit dans l’Univers» qui souffre de nombreuses longueurs et d’incohérences, ne réussit pas à émouvoir malgré un sujet grave et sombre. Certains personnages manquent d'épaisseur, et la musique d'Alexandre Desplat ne parvient pas à leur donner un supplément d'âme. Certes, ce long-métrage offre quelques belles scènes de l’espace, mais on aurait préféré les voir sur grand écran.

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