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Facebook : la logeuse de Mark Zuckerberg dévoile des anecdotes insolites sur les débuts de la firme

Judy Fusco, logeuse de Mark Zuckerberg (ici en 2020) et de ses équipes en 2004, révèle des anecdotes insolites sur les débuts de Facebook. [CHRISTOF STACHE / AFP]

Interrogée par le New York Post, Judy Fusco, propriétaire de la maison californienne louée par Mark Zuckerberg entre décembre 2004 et mars 2005, a livré plusieurs anecdotes sur les débuts de Facebook, l’ambiance qui régnait dans sa maison et Mark Zuckerberg lui-même.

Déjà co-auteure de l'ouvrage «Casa Facebook» sorti en 2011, Judy Fusco, aujourd’hui âgée de 76 ans, a partagé ses souvenirs avec le magazine américain.

Prédiction monastique, vacances au ski, fair-play de Mark Zuckerberg… Judy Fusco livre à travers ses souvenirs, les coulisses de ce qui est devenu l’une des entreprises les plus influentes du XXIe siècle.  

Un destin annoncé par un moine

L’occasion par exemple d’apprendre qu’avant de louer sa maison à Marck Zuckerberg -co-fondateur de Facebook alors  âgé de 29 ans qui occupera les lieux pendant un peu plus d’un an avec son armada de jeunes ingénieurs - Judy Fusco a fait bénir la demeure par un moine. Et de déclarer au Post : «Alors qu'il faisait le tour de la maison, il a dit : «Quelqu'un qui va être très riche et célèbre viendra vivre ici. » Une prédiction que le temps n’a pas remis en question.   

Une armada de «stagiaires» parfois tête en l'air

La propriétaire est également revenue sur l'ambiance qui régnait dans sa demeure, semble-t-il prise d'assaut par une armada de jeunes développeurs. «Il n'y avait que six chambres et la véranda à elle seule était occupée par environ dix stagiaires qui restaient blottis dans des lits superposés», a ainsi expliqué Judy Fusco au New York Post. Des jeunes gens parfois tête en l'air qui n'avaient pas toujours le sens des priorités, comme elle l'explique en se remémorant une anecdote.

Une semaine avant Thanksgiving, les habitants de la maison sont en effet partis en vacances au ski sans même prendre le temps de fermer la maison, comme elle l'a raconté : «Je reçois un appel tard dans la nuit de Mark, et il panique en me disant qu'ils ont laissé toutes les portes déverrouillées et que les dix serveurs étaient là sans surveillance». Et d'ajouter : «Il m'a dit que si ces serveurs étaient volés, alors toute l'entreprise péricliterait parce qu'elle n'avait plus de ressources en espèces.» En sympathique propriétaire, Judy Fusco a fait le déplacement non sans craindre de faire une mauvaise rencontre :  «Je suis entrée avec mon jardinier. Je l'ai amené avec moi parce que j'avais peur que quelqu'un soit entré dans la maison. Mais la première chose que j'ai faite pendant que mon jardinier explorait la maison a été de compter les serveurs. Tous les dix étaient toujours là, heureusement», conclut-elle. 

Mark Zuckerberg fairplay

Parmi ses souvenirs marquants, Judy s’est aussi rappelée la fois où, à cause de son locataire, elle a été contactée par l’administration fiscale. En cause, Zuckerberg l'avait classée comme «employée numéro 8» sur Facebook, laissant penser à l'Internal Revenue Service qu’elle travaillait pour la firme. Une situation à laquelle Mark Zuckerberg a rapidement remédié, expliquant à Judy Fusco être « tellement désolé », et de poursuivre : « nous n'avons aucune idée de ce que nous faisons, je vais demander au comptable d'appeler l'IRS et de régler le problème », lui avait expliqué Mark Zuckerberg à l'époque. Chose qu’il a faite note Judy, et de préciser qu'«ils ont envoyé des fleurs chez moi le lendemain ».

Pas de loyer en action 

Judy Fusco s'est aussi rappelé avoir refusé d'être payée en actions. «Sean Parker, (cofondateur de Napster et actionnaire de Facebook ayant largement participé au développement du site à cette époque ndlr)est venu me voir à plusieurs reprises pour me demander d'investir, me disant que je serais milliardaire un jour si je le faisais», a expliqué la propriétaire. «Ils ont proposé de me donner des actions au lieu du loyer - un dollar par action. J'ai dit non», se remémore-t-elle. Une erreur à posteriori qu'elle aborde avec philosophie : «je n’étais tout simplement pas censé être une milliardaire. Ce n'était pas mon destin », note-elle, précisant qu'à l'époque, elle n'avait «aucune idée de ce que serait la marque Facebook. J'avais une fille à scolariser, j'avais peur de prendre le risque. Mais Sean avait raison».

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