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Cinéma : «The Father», «Sons of Philadelphia», «Promising Young Woman»... Voici les films à voir ce mercredi 26 mai

L'actrice Carrey Mulligan est machiavélique dans «Promising Young Woman». [© Focus Features]

Anthony Hopkins magistral dans le premier film de Florian Zeller, «The Father», le nouveau polar «Sons of Philadelphia» de Jérémie Guez, ou la comédie dramatique aux 3 Oscars «Promising Young Woman»... Voici les meilleurs longs-métrages à voir en salles dès ce mercredi 26 mai.

«The Father», de Florian Zeller

Pour son premier film, le dramaturge français Florian Zeller a frappé fort. Adapté de la pièce de théâtre éponyme qui avait obtenu un Molière en 2018, «The Father» a récolté de nombreuses récompenses internationales, dont l’Oscar du meilleur acteur pour Anthony Hopkins. Le comédien de 83 ans incarne un vieil homme qui perd la mémoire et voit ses souvenirs s’évanouir. Malgré l’aide de sa fille jouée par Olivia Colman, l’octogénaire semble désorienté face à des inconnus qui errent dans son appartement londonien. Une plongée dans la démence sénile qui flirte avec le thriller.

«Sons of Philadelphia», de Jérémie Guez

Pour son deuxième long-métrage après «Bluebird», le cinéaste, romancier et scénariste a choisi de porter à l’écran le roman «Un amour fraternel» de Peter Dexter, en évitant de situer l’action dans les années 1970. A Philadelphie, Peter (Matthias Schoenaerts) et Michael (Joel Kinnaman) évoluent dans l’univers de la mafia irlandaise. Ces deux cousins que la vie a réuni doivent faire face à la violence depuis l’enfance. Quand Michael est menacé par les Italiens, le taiseux Peter décide de ne pas utiliser les mêmes armes pour se défendre. «Il se rend compte que les gens qu’on lui a présentés comme des héros loyaux ne le sont pas du tout, (…) qu’on l’a trompé : il avait le fantasme d’une famille unie, de la relation entre son oncle et son père et il découvre les jeux d’alliance», précise Jérémie Guez. Un polar qui va plaire aux amateurs du genre.

«Détective Conan : The Scarlett Bullet», de Chika Nagaoka

Le jeune Conan Edogawa, 7 ans, aura ainsi à cœur de résoudre l'épais mystère qui entoure une série d'enlèvements alors que la ville de Tokyo se prépare à accueillir les JSM (Jeux Sportifs Mondiaux). Les victimes semblent être intimement liées à cet événement mais aussi à l'inauguration d'un train à sustentation magnétique (baptisé The Scarlett Bullet), fleuron technologique inauguré dans le même temps. Avec ses compagnons d'aventure, Conan va se retrouver au centre d'un complot d'ampleur internationale. Film ambitieux, où l'animation 2D traditionnelle se mêle à des effets 3D époustouflants lors des scènes d'actions, «Detective Conan : The Scarlett Bullet», qui comporte différents niveaux de lecture, ne décevra pas les fans.

«Méandre», de Mathieu Turi

Préparez-vous à trembler dans la salle de cinéma avec ce film d’épouvante qui va terroriser tous les claustrophobes. En lisant le scénario, on ne peut s’empêcher de penser à «Cube» de Vincenzo Natali, dans lequel un groupe de personnes tentaient l’impossible pour sortir de pièces cubiques aux multiples dangers. Dans «Méandre», il n’y a qu’une seule et unique héroïne : Lisa (Gaia Weiss). Après être montée dans la voiture d’un inconnu, la jeune femme se retrouve emprisonnée dans un tube avec un bracelet affichant un compte à rebours. Pour ne pas succomber, elle devra avancer. Une mise en scène efficace, musclée et rythmée pour une course contre la montre signée par le réalisateur d’«Hostile». «Lisa est au fond du trou, en plein travail de deuil, et elle va être contrainte de se battre, sans se rendre compte qu’elle a cet instinct animal en elle pour y arriver», explique-t-il.

«Promising Young Woman», d’Emerald Fennell

Il a remporté en avril dernier l’Oscar du meilleur scénario original. Une statuette amplement méritée pour ce long-métrage à l’esthétisme trash qui ne laisse pas indifférent, et oscille entre comédie et thriller. L'héroïne, jouée par Carey Mulligan, décide de venger la mort de sa meilleure amie, laquelle, après avoir été violée, s'est suicidée. Grâce à un stratagème machiavélique, cette jolie blonde attire les hommes dans ses filets afin qu'ils avouent leur misogynie. C'est froid, violent, sadique, acide... et on aime. Une ode au mouvement #MeToo qui s'invite dans de nombreux plans.

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