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«Dune» : le coup de gueule du réalisateur Denis Villeneuve contre le streaming

«Dune» sortira le 22 octobre dans les salles de cinéma américaines. (Miguel MEDINA/AFP)

La super production des studios Warner sortira prochainement en salle, mais le film sera également disponible sur une plateforme de streaming. Une décision qui fera des heureux chez les spectateurs mais qui enrage le réalisateur.

La tâche était ardue pour le réalisateur canadien Denis Villeneuve, mais le sort semble enfin être brisé. Alors qu’aucune adaptation cinématographique n’avait jusqu’ici convaincu, la version de «Dune» du cinéaste de 53 ans, projetée en avant-première mondiale hors compétition à la Mostra de Venise, a émerveillé les spectateurs.

Avec 165 millions de dollars de budget et l’incarnation flamboyante de Thimothée Chalamet en Paul Atréides, le film semble être un feu d’artifice visuel et devrait connaître un franc succès dans les salles.

Mais c'était sans compter sur la pandémie qui perturbe toujours le monde du 7ème art, certains films ont en effet vu leur sortie en salle repoussée.

Ce n’est pas le cas de «Dune» qui sortira bien au cinéma, comme prévu, le 22 octobre aux États-Unis (il sera à l’affiche en France dès le 15 septembre). Le film sera également diffusé sur la plateforme de streaming HBO Max, une décision de la société de distribution, qui met en colère Denis Villeneuve.

« L’idée que Dune va être en streaming le même jour que sa sortie en salle est un malheureux incident lié à la pandémie et qui me donne de l’urticaire. Oui j’enrage encore, je n’ai toujours pas digéré cette décision (…) » confie-t-il au Point.

Malgré son affection pour le streaming qui lui a permis de découvrir de nombreux films, le réalisateur canadien ne décolère pas. «Dune a été tourné, pensé, écrit comme une expérience immersive de grand écran (…). Donc, découvrir Dune sur un écran de télé, pour moi c’est comme quelqu’un qui essaie son hors-bord dans sa baignoire » ajoute-t-il.

La réputation de «film maudit par excellence» colle finalement encore à la peau du grandiose «Dune».

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