Il a incarné son rôle jusqu'au bout. Lors du tournage de «The Power of The Dog», le nouveau long-métrage Netflix signé Jane Campion, Benedict Cumberbatch s'est glissé dans la peau de son personnage, jusqu'à s'empoisonner à la nicotine.
Dans une interview accordée à Esquire, publiée ce mercredi 10 novembre, l'acteur britannique a raconté comment il avait adopté l'hygiène de vie de son personnage, Phil Burbank, un cow-boy à la tête d’un ranch dans le Montana dans les années 1920.
«Je voulais cette couche de puanteur sur moi»
En s'inspirant du roman du même nom de Thomas Savage, Benedict Cumberbatch a appris à rouler ses cigarettes d'une seule main et à fumer énormément, jusqu'à s'en rendre malade. «C’était très difficile, explique-t-il. Des cigarettes roulées sans filtre, prise après prise après prise. Je me suis empoisonné trois fois avec la nicotine.»
L'acteur ne s'est pas arrêté là. Pendant la durée du tournage, il a également refusé de se laver. «Je voulais cette couche de puanteur sur moi. Je voulais que les gens présents dans la pièce sachent ce que je sentais», a-t-il également raconté.
Enfin, il refusait même de répondre à son propre prénom sur le tournage afin de rester constamment dans la peau de son personnage.
Attendu sur la plate-forme de streaming le 1er décembre prochain, ce nouveau long-métrage a déjà remporté le Lion d'argent à la dernière Mostra de Venise.