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Les 10 meilleures comédies musicales à voir et revoir chez soi ou sur grand écran

«La La Land» a remporté six Oscars, dont celui de la meilleure actrice pour Emma Stone [©DR]

Rien de tel qu’une bonne comédie musicale pour faire le plein de bonne humeur et lâcher prise. Alors qu'M6 diffuse «La La Land», ce soir à 21h05, voici les 10 meilleurs films mêlant chant et danse à (re)découvrir.

«Chantons sous la pluie», de Stanley Donen et Gene Kelly (1952)

Sorti en 1952, «Chantons sous la pluie», avec Gene Kelly, Donald O'Connor et Debbie Reynolds, est la référence des comédies musicales. Même ceux qui n’ont pas vu le film ont en tête la célébrissime scène où Don Lockwood (campé par Gene Kelly), se met à danser avec son parapluie sous des trombes d’eau après avoir échangé un baiser avec la chanteuse Kathy (Debbie Reynolds). Réalisé par Stanley Donen et Gene Kelly, le film, dont l’action se situe à Hollywood, en 1927, raconte la difficile transition du film muet au film parlant.

«WEST SIDE STORY», DE ROBERT WISE ET JEROME ROBBINS (1961)

Adapté d'un spectacle de Broadway (1957), la comédie musicale culte «West Side Story», de Robert Wise, relate l’histoire d’amour légendaire entre Maria (Natalie Wood) et Tony (Richard Beymer) sur fond de rixes entre gangs rivaux – les Jets, Irlandais de la classe ouvrière blanche, et les Sharks, jeunes issus de la communauté portoricaine, –  dans le New York de 1957. Rythmé par les musiques de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim, ce film a raflé pas moins de 10 statuettes dorées, dont celles du Meilleur film et du Meilleur réalisateur.

«MARY POPPINS», DE ROBERT STEVENSON (1964)

Adapté du roman éponyme de l’Australienne Pamela Lyndon Travers, le livre préféré des filles de Walt Disney, «Mary Poppins» continue de réjouir les enfants de chaque génération avec ses chansons entraînantes et ses messages inspirants. Ne pouvant pas s'occuper de leur deux enfants, M. Banks, banquier d'affaire, et son épouse, suffragette active, décident de passer une annonce pour trouver une nurse. Portée par le vent, Mary Poppins obtient le poste et entraîne aussitôt Jane et Michaël dans son univers coloré, optimiste et magique.

«LA MELODIE DU BONHEUR», DE ROBERT WISE (1965)

Tout est bien qui finit bien dans ce film de Robert Wise (alors auréolé du succès de West Side Story) tiré de la comédie musicale éponyme présentée en 1959, et signée Richard Rodgers sur des paroles d'Oscar Hammerstein II. On y suit, juste avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le sort de la famille autrichienne von Trapp et de leur gouvernante Maria, campée par l'inoubliable Julie Andrews, déjà étincelante dans Mary Poppins. Dans le rôle du chef de famille, Christopher Plummer incarne ce veuf qui doit bientôt reprendre du service dans la Marine. Bien décidé à mettre son clan à l'abri du joug nazi, il va organiser son évasion vers la Suisse, alors que les sentiments se font toujours plus forts entre lui et Maria. Le caractère biographique de La Mélodie du bonheur - la comédie musicale d'origine est tirée de l'autobriographie de Maria - rend encore plus touchant ce récit ou se mêle la petite et la grande histoire. The Sound of Music, le titre phare, Do-Re-Mi, mais surtout My Favourite Things, dveenu un immense standard de jazz, ponctuent ce petit bijou de bienveillance.

«LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT», de JACQUES DEMY (1967)

Bien entendu, quand on parle comédies musicales, on pense d'emblée aux anglo-saxons, traditionnellement plus réceptifs que nous à ce genre. Pourtant, le cinéma français a su produire quelques bijoux, et notamment le maître français en la matière, Jacques Demy. Parmi ces pépites, on évoquera avant tout l'inoubliable Demoiselles de Rochefort, dans lequel deux duos firent des étincelles. Celui formé par Jacques Demy (écriture et réalisation) et Michel Legrand (musique) tout d'abord, et celui des soeurs Dorléac, Françoise et Catherine Deneuve, dans les rôles de Solange et Delphine, ces « sœurs jumelles nées sous le signe des gémeaux », qui veulent sortir de leur province et découvrir Paris. Dans cette farandole de couleurs, de textes en alexandrins et de recherche du bonheur - sans doute encore plus appréciée chez nos amis anglais et américains qu'en France - le sens de la mise en scène, du rythme et de la chorégraphie de Jacques Demy font merveille. Mais le succès fut rapidmeent entâché d'un drame. Françoise Dorléac mourut en effet en 1967, alors qu'elle se rendait à l'aéroport pour assister à la première de la version du film, à Londres. 

«GREASE», DE RANDAL KLEISER (1978)

Dans l'Amérique des années 1950, Danny Zuko (Jonh Travolta) et Sandy Olsson (Olivia Newton-John), une jeune Australienne de bonne famille, se retrouvent dans le même lycée après avoir passé les vacances d’été ensemble. Mais les retrouvailles ne se passent pas comme prévu. Vêtu d’un blouson de cuir avec les cheveux gominés Danny, qui fait partie d’une bande, les T-birds, adopte une attitude de mauvais garçon qui laisse la lycéenne totalement désemparée. Les deux tourtereaux jouent alors au chat et à la souris. Outre le casting, et les chorégraphies, «Grease» est devenu culte grâce à ses chansons, de «You're The One That I Want», à «Tell Me More», en passant par «Summer Nights».

« HAIR», de MILOS FORMAN (1979)

Tiré de l'immense succès de la version scénique signée Gerome Ragni, James Rado et Galt MacDermot, le film sort plus de dix ans après. Les thématiques véhiculées par l'histoire - un jeune provincial visite New York avant d'être envoyé pour la guerre au Vietnam, et y découvre les idéaux des Hippies - pourraient sembler dépassées, alors que la crise économique touche l'Amérique et que la guerre est terminée. Mais le génie de Milos Forman va sublimer cette décennie, et insuffler une énergie puissante au film, dans un savant dosage entre comédie et drame. La qualité des chansons est exceptionnelle, et le public hexagonal en garde un souvenir ému, depuis l'année 1969 et la version française jouée à la Porte Saint-Martin, qui révéla au grand public un certain Julin Clerc.

«MOULIN ROUGE», DE BAZ LUHRMANN (2001)

Dans la comédie musicale glamour «Moulin Rouge», Ewan Mc Gregor interprète Christian, un jeune poète désargenté, résidant dans le quartier de Montmartre, qui tombe amoureux fou de la belle Satine, campée par la rousse australienne Nicole Kidman, une courtisane qui règne telle une icône sur le Moulin Rouge mais rêve de devenir Sarah Bernhardt. Signé Baz Luhrmann, ce film, qui se situe à la fin du 19e siècle, dans le Paris de la Belle Epoque, a reçu deux Oscars et trois Golden Globes.

«MAMMA MIA!», DE PHYLLIDA LLOYD (2008)

La réjouissante comédie musicale, «Mamma Mia!», de Phyllida Lloyd, avec Meryl Streep, Pierce Brosnan, et Colin Firth, met à l'honneur les tubes du groupe légendaire suédois ABBA, interprétés par les acteurs du film. Sur la ravissante île grecque de Kalokairi, une mère célibatire, Donna, est prise de panique sa fille, Sophie, 20 ans, invite à son mariage trois des ex-amants de sa maman pour connaître enfin l’identité de son père. Des trois coins du globe, Bill, Sam et Harry arrivent sur place et cherchent à prouver leur paternité, tout en tentant de renouer des liens avec la femme dont ils sont tombés amoureux 20 ans auparavant.

«La La Land», de Damien Chazelle (2016)

Autre film musical incontournable : «La La Land», de Damien Chazelle, romance entre une aspirante actrice et un musicien de jazz, chantée et dansée par Emma Stone et Ryan Gosling. Tourné dans des lieux mythiques de Los Angeles, le long-métrage a remporté six Oscars, dont celui de la meilleure actrice pour Emma Stone et celui du meilleur réalisateur pour Damien Chazelle. «La La Land» a également obtenu les Bafta (British Academy of Film and Television Arts) du meilleur film, du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice.

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