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Ce qu'on a pensé de «Goodbye», le nouveau film d'animation du studio Madhouse

Dernière production du studio japonais Madhouse, Goodbye sort sur nos écrans de cinéma le 18 janvier prochain. Un film d'animation touchant qui révèle le travail d'une réalisatrice de talent, Atsuko Ishizuka.

C'est l'un de ces petits trésors japonais qu'on ne s'attendait pas à voir dans les salles françaises. Goodbye, de Atsuko Ishizuka, s'offre une sortie cinéma ce 18 janvier, par le biais d'Eurozoom. Un long-métrage qui nous invite à suivre l'aventure de trois amis, Roma, Toto et Drop, dont un long été marquera la fin de leur vie d'ados.

Le passage à l'âge adulte est l'un des thèmes préférés des shônen. Un sujet universel qu'une génération de mangakas et de réalisateurs nippons a eu à cœur de remettre à plat, pour une vision plus mélancolique et franche d'une jeunesse parfois désabusée au pays du Soleil-Levant. Dans cette intention, on se souvient notamment des œuvres de Makoto Shinkai (Your Name, Les Enfants du Temps).

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© Goodbye, DonGlees Partners

Avec Goodbye, Atsuko Ishizuka se rapproche toutefois d'un cinéma plus occidental. Car on pense indubitablement à Stand by Me, ce classique de 1986 tiré d'une nouvelle de Stephen King. Atsuko Ishizuka s'attache à un trio d'ados âgés de 15 ans dont le passage au lycée, et de la campagne vers la ville pour certains, n'est pas sans conséquence sur la vie tranquille et inscouciante que ces enfants d'hier menaient quelques mois auparavant. La réalisatrice dépeint ici un été où tout bascule pour cette bande de potes surnommée les Donglees, à travers un road movie plus adulte qu'on ne l'aurait imaginé.

L'adieu à l'enfance, l'arrivée des responsabilités, l'interrogation face à l'avenir et la soudaineté de la mort sont ici posés habilement tout au long d'un récit bien contenu en 1h35. Sur la pellicule, Astuko Ishizuka sait aussi marquer la contemplation avec des décors qui prennent toute leur ampleur sur une toile de cinéma. On reconnaît ici l'expérience du studio Madhouse qui a fêté ses 50 ans l'an passé, et à qui l'ont doit les chefs d'œuvres tels que Perfect Blue, Metropolis ou encore Ninja Scroll.

Goodbye appartient à ces films d'animation plus confidentiels mais qui n'en demeurent pas moins d'excellentes œuvres. Dans ce même registre, on se souvient l'an passé du très touchant La Chance Sourit à Madame Nikuko. Il serait donc dommage de ne pas découvrir ce nouveau long-métrage. Car Goodbye est un temps qui met en scène la fin de l'insouciance pour un final qui marquera sans doute à jamais ses spectateurs.

«Goodbye», de Atsuko Ishizuka, 1h35. En salles le mercredi 18 janvier.

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