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Tortues Ninja : les Chevaliers d'écaille retrouvent leur jeunesse avec «Ninja Turtles Teenage Years» à voir ce mercredi en salles

Les tortues mangeuses de pizzas sont de retour avec «Ninja Turtles : Teenage Years» qui sort en salles ce mercredi. Un film d'animation concocté par Seth Rogen («Supergrave») qui dépoussière la franchise.

Cowabunga ! Sept ans après le long-métrage en live-action Ninja Turtles 2, les Tortues Ninja sont enfin de retour dans les salles obscures avec «Ninja Turtles : Teenage Years». Un dessin-animé en 3D imaginé comme un coup de jeune pour la célèbre franchise, sous la direction scénaristique et humoristique de Seth Rogen et du réalisateur Jeff Rowe (Les Mitchell contre les Machines).

Leonardo, Donatello, Michelangelo et Raphael, le quatuor d'enfer de tortues mutantes et leur maître et père adoptif, le rat Splinter, ressortent donc des égoûts de New York, aidés par leur nouvelle amie, l'aspirante journaliste April O'Neil, pour s'attaquer à une mystérieuse organisation criminelle.

Séries animées, trilogie de longs-métrages dans les années 1990, jeux vidéo, jouets et autres produits dérivés ont proliféré depuis la sortie en 1984 de la bande-dessinée de Kevin Eastman et Peter Laird.

«Cette nouvelle adaptation - la septième sur grand écran après deux films produits par Michael Bay en 2014 et 2016 - est pourtant parvenue à séduire le public du festival du film d'animation d'Annecy, qui l'a longuement ovationnée en juin», rapporte l'AFP.

Initiée par la chaîne américaine Nickelodeon, détentrice des droits de la saga depuis 2009, et Paramount, elle a pu compter sur la plume de son co-auteur Seth Rogen, pointure de la comédie américaine à l'origine notamment de «Supergrave».      

«Renaissance artistique»

Avec lui et son proche collaborateur Evan Goldberg, «nous voulions que les personnages aient l'air de vrais adolescents, en les faisant doubler par de vrais adolescents (dans la version originale, ndlr) et en étant naturalistes dans leur conception», expliquait en juin à l'AFP le réalisateur Jeff Rowe, lors du festival d'Annecy. 

«On savait aussi qu'il fallait que le film soit différent pour fonctionner, que nous prenions des virages audacieux» par rapport à l'univers d'origine. «Plein de gens sont très attachés» à ces personnages, qui ont connu leur âge d'or dans les années 1980-1990, et «nous ne voulions pas tout gâcher», poursuivait-il, espérant que les fans «se laisseront embarquer».

Le film s'appuie ainsi sur un graphisme novateur, mêlant 3D et techniques d'animation diverses mâtinées de 2D, censé évoquer les dessins griffonnés dans des cahiers de lycéens, à l'instar du style exploré dans «Spider-Man : Across the Spider-Verse» et son prédécesseur oscarisé «Spider-Man : New Generation».

«Tout ce qui est différent (stylistiquement) est comparé au ‘Spiderverse’», alors que «mis côte à côté les deux films sont visuellement très différents» insiste Jeff Rowe, dont le précédent long-métrage, «Les Mitchell contre les machines», nommé aux Oscars en 2022, tranchait déjà avec les canons en vigueur chez Pixar et Dreamworks.

«Il y a actuellement une renaissance artistique que Spider-Man a en quelque sorte lancée», analyse-t-il, prédisant de «gros blockbusters américains d'animation (...) beaucoup plus créatifs» à l'avenir. 

Peut-être que les studios se sentiront aussi plus enclins à investir dans des projets originaux «qui ne sont pas des franchises et n'ont pas un public préétabli», espère le réalisateur. Et au regard de l'excellent travail mené, une suite ne serait pas étonnante.

«Ninja Turtles : Teenage Years», de Jeff Rowe, au cinéma le 9 août.

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