Tout comme le réalisateur Christopher Nolan, Agnès Jaoui a reçu ce vendredi un César d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. La comédienne, scénariste et cinéaste a livré un discours en chanson avec son ukulélé.
Elle est apparue très émue sur la scène de l’Olympia, ce vendredi 23 février, pour recevoir son César d’honneur, elle qui en avait déjà six à son actif (un record). «Merci à l’académie pour cet honneur (…). Je sais qu’en m’offrant ce prix, vous saluez aussi évidemment et essentiellement le travail que j’ai accompli avec Jean-Pierre Bacri (décédé en 2021, ndlr). Votre geste me touche et je le prends comme un signe d’estime et d’amitié», a-t-elle déclaré.
Live de Ukulele par Agnès Jaoui #Cesar2024 pic.twitter.com/uMtVlN6XqW
— Zickma (@Zickmafr) February 23, 2024
Mais après les larmes, la comédienne, scénariste et cinéaste a opté pour cette poésie et cet humour qui la caractérisent. «Ce soir, j’ai choisi d’être gaie car, avant ça, je me doutais que vous alliez me voir pleurer. Bien sûr, tout n’est pas parfait. Il reste deux ou trois choses à régler pour atteindre la parité. Bien sûr, les films du milieu sont à la traîne et l’argent va toujours aux mêmes. Ce soir, j’ai choisi de chanter du cinéma français, l’exceptionnelle vitalité», a-t-elle expliqué, avant de prendre son ukulélé et de réaliser un rêve : «Faire l’Olympia».
L’humoriste et comédien Jamel Debouzze, avec qui elle a joué dans «Parlez-moi de la pluie» (2008), et qui lui a remis la prestigieuse récompense, a tenu à rappeler en guise de conclusion : «Si Agnès nous touche, c'est parce qu'on a quasiment tous une famille. Parce qu'on a quasiment tous une cuisine. Parce qu'on connaît tous un beau-frère condescendant, une sœur acariâtre, un cousin gentil, une mère un peu présente. Bref, si on aime aussi profondément Agnès Jaoui, c'est parce qu'on a tous un air de sa famille».