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Paris : voici le calendrier des expositions à ne pas rater en 2024

James Cameron, Johnny Hallyday, Paolo Roversi...La capitale accueille de belles expositions. [©Adobe]

L'art de James Cameron, les pyramides d'Egypte, les clichés de Paolo Roversi, les peintures de Théodore Rousseau, les planches d'Hugo Pratt... Pour vous aider à préparer vos prochaines sorties culturelles, voici les expositions à ne pas manquer à Paris.

«Corto Maltese. Une vie romanesque», au centre Pompidou

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©Hugo Pratt/1983 Cong S.A. Suisse/DR

Créé en 1967 par le dessinateur vénitien Hugo Pratt, le célèbre anti-héros Corto Maltese fait l’objet d’une exposition au Centre Pompidou. Baptisée «Corto Maltese. Une vie romanesque», elle met en évidence la dimension littéraire des albums de la série - écrivains présents, personnages lecteurs, abondance inhabituelle de citations poétiques - mais aussi les influences d’Hugo Pratt, d’Hermann Melville, à Joseph Conrad, en passant par Jack London, et donne à voir une sélection de documents originaux (planches, storyboards, croquis, études, photographies, notes…) qui devrait ravir les fans du marin anarchiste.

«Corto Maltese. Une vie romanesque», Centre Pompidou, du 29 mai au 4 novembre. 

«L’art de James Cameron», à la Cinémathèque française

Avis à tous les fans de la saga «Avatar» et du film culte «Titanic» : la Cinémathèque française s'apprête à célébrer le génie de James Cameron. L'exposition, qui ouvre ses portes le 3 avril, s'attache à décrypter sa carrière, son processus créatif et la trajectoire de ses idées, de ses premiers croquis à ses derniers opus. Elle contient notamment des pièces rares provenant de la grande collection privée du cinéaste. 

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©KEVIN WINTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

«L’Art de James Cameron», La Cinémathèque française, jusqu'au 5 janvier 2025. 

«L’Égypte des pharaons. De Khéops à Ramsès II», à l'atelier des lumières

Cette année, l'Atelier des Lumières propose aux visiteurs de remonter le temps et de partir à la découverte de l’Égypte ancienne, de Louxor à Abou Simbel. Cette expérience immersive dévoile les trésors de cette civilisation légendaire, qui s'étend sur trois millénaires. Après une balade le long du nil, on assistera notamment à la construction des pyramides, bloc par bloc, et à la bataille de Qadech, avant de faire étape dans la Vallée des rois et des reines qui abritent le fameux tombeau de Toutânkhamon et de Néfertari. 

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©Culturespaces / C. de la Motte Rouge

«L’Égypte des pharaons. De Khéops à Ramsès II», Atelier des Lumières, jusqu'au 5 janvier 2025. 

«Johnny Hallyday», à la porte de versailles

La grande exposition consacrée à Johnny Hallyday prend ses quartiers au parc des expositions de la porte de Versailles jusqu'au 19 juin. Pilotée par Laeticia Hallyday, elle mêle souvenirs personnels, costumes de scène et Harley-Davidson. Les fans de l'idole des jeunes pourront également admirer son pendentif fétiche en forme de croix sur lequel un guitariste est crucifié, la voiture de ses rêves, une Cobra bleue de 416 chevaux, ou encore son bureau de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine), reproduit à l’identique. 

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©CNEWS

«Johnny Hallyday, l'exposition», Porte de Versailles, pavillon 2.1, jusqu'au 16 juin.

«Transparences», au musée Yves Saint Laurent

Après avoir été présentée à la Cité Dentelle Mode de Calais, «Yves Saint Laurent : Transparences» investit le Musée Yves Saint Laurent Paris, du 9 février au 25 août. Cette exposition, qui donne à voir une quarantaine de pièces textiles iconiques, lève le voile sur la puissance de la transparence, un thème cher à Yves Saint Laurent, qui s’est emparé dès les années 1960 de matières comme la mousseline, la dentelle, ou le tulle. 

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©Musée Yves Saint Laurent

«Yves Saint Laurent : Transparences», Musée Yves Saint Laurent, jusqu'au 25 août.

«En amour», à la Philharmonie de Paris

La Philharmonie de Paris inaugure «En amour», une expérience immersive et interactive pensée par la compagnie Adrien M & Claire B, et qui invite à vivre collectivement et intimement «une métamorphose symbolique», autour du thème de l’amour et de la séparation. On assiste à un spectacle visuel et sonore d'une quarantaine de minutes, rythmé par la partition du musicien Laurent Bardainne, qui mêle pop et musique électronique avec la voix de la chanteuse November Ultra. 

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©Adrien M & Claire B

«En amour», Philharmonie de Paris, jusqu'au 25 août.

«MATCH. Design & sport», au Musée du Luxembourg

À l'occasion des Jeux Olympiques 2024, le Musée du Luxembourg, propriété du Sénat, présente «MATCH. Design & sport - une histoire tournée vers le futur». Visible du 13 mars au 11 août, cette exposition met en lumière le rôle du design dans l'évolution du sport et les liens qui unissent ces deux domaines. Elle s'attachera à montrer comment les grands designers œuvrent depuis toujours pour augmenter les performances des sportifs, notamment dans des secteurs tels que l’automobile et le prêt-à-porter.

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©Jo Soppa/SIRS

«MATCH. Design & sport - une histoire tournée vers le futur», Musée du Luxembourg, jusqu'au 11 août.

Paolo Roversi, au Palais Galliera

Après avoir mis à l'honneur Azzedine Alaïa, le Palais Galliera célèbre le travail de Paolo Roversi, grand photographe de mode et portraitiste italien, qui a vu passer devant son objectif les grands mannequins. Cette exposition, première monographie consacrée à Paolo Roversi à Paris, dévoile 50 ans de photographies et réunit pas moins de 140 oeuvres dont des images inédites, des tirages Polaroid, des archives (magazines, catalogues…). 

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©Paolo Roversi/Palais Galliera

«Paolo Roversi», Palais Galliera, jusqu'au 14 juillet.

«Théodore Rousseau - La voix de la forêt», au Petit Palais

Le Petit Palais consacre une grand exposition au peintre Théodore Rousseau (1812-1867), qui a fait de la nature son motif principal. Peintre romantique et réaliste, il était notamment connu pour être un grand défenseur de la Forêt de Fontainebleau, qu'il arpentait seul et durant des heures, afin d'exécuter des esquisses avant de réaliser ses œuvres définitives dans son atelier. Théodore Rousseau a joué un rôle déterminant en ouvrant la voie à l’impressionnisme.

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©Christian Devleeschauwer/Petit Palais

«Théodore Rousseau - La Voix de la forêt», Petit Palais, jusqu'au 7 juillet.

«le monde comme il va», à la bourse de commerce

La Bourse de Commerce - Pinault Collection a imaginé une exposition qui renvoie aux turbulences de l’actualité et aux paradoxes de la société. Intitulée «Le monde comme il va», en référence à un conte philosophique de Voltaire, elle réunit des œuvres réalisées principalement entre les années 1980 et aujourd’hui, dont celles de Maurizio Cattelan, Damien Hirst, Jeff Koons, mais aussi Franz West, Peter Doig ou encore Marlene Dumas, qui s’improvisent tantôt prophètes, visionnaires, philosophes et poètes. 

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©SUN Yuan & PENG Yu

«Le monde comme il va», Bourse de Commerce, jusqu'au 2 septembre.

«Les Grands Magasins», au musée des Arts décoratifs

La Cité de l’architecture et du patrimoine et le musée des Arts décoratifs s’associent pour présenter deux expositions consacrées à l'histoire des grands magasins. Le premier volet sera présenté au musée des Arts décoratifs et sera centré sur la période de 1850 à 1930, qui marque l'âge d'or de ces temples de la consommation. Quant au deuxième volet, présenté à la Cité de l’architecture et du patrimoine, il reviendra sur l’histoire de ces institutions sur le temps long et dans un contexte international.

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© SIAF / Cité de l’architecture et du patrimoine / Archives d’architecture contemporaine

«Les grands magasins», Musée des Arts décoratifs, du 10 avril au 13 octobre, et à la Cité de l’architecture et du patrimoine, du 16 octobre au 16 mars. 

«Brancusi», au centre pompidou

Le Centre Pompidou accueille Constantin Brancusi, père de la sculpture moderne. Réalisée à l’occasion du déménagement de l’atelier Brancusi, dans le cadre des travaux de rénovation du Centre Pompidou, qui fermera ses portes en 2025, cette exposition rend hommage à l'art de cet immense artiste du 20e siècle, à travers près de deux cents sculptures, ainsi que des photographies, dessins, films, archives, outils et mobilier de l’atelier.

«Brancusi», ​​Centre Pompidou, jusqu'au 1er juillet. 

«Dans la Seine», à la Crypte archéologique de l’île de la Cité

Longue de 777 kilomètres, la Seine a accueilli de nombreux objets, jetés, perdus, ou déplacés par le courant. Certains sont insignifiants, mais d’autres sont de véritables trésors qui racontent l’histoire de la capitale. Et c’est à eux que s’intéresse l’exposition «Dans la Seine», présentée à la Crypte archéologique de l’île de la Cité. Elle rassemble près de 150 objets retrouvés dans le lit ou sur les berges de la Seine. Outils en silex, statuettes, cruche, hache de guerre… Tous rappellent les interactions entre l’homme et le fleuve depuis la Préhistoire.

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©Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris Crypte archéologique de l’île de la Cité

«Dans la Seine : Objets trouvés de la Préhistoire à nos jours», Crypte archéologique de l’île de la Cité, à partir du 31 janvier. 

«LES ARTISTES ET LE SPORT 1870-1930», AU MUSÉE MARMOTTAN MONET

Haut lieu de l'impressionnisme, le musée Marmottan Monet accueille «En jeu ! Les artistes et le sport 1870-1930», à découvrir du 4 avril au 1er septembre. Cette exposition entend mettre en perspective les liens entre art et sport, artistes et sportifs, et montrer comment les athlètes furent érigés en sujets de la modernité puis des avant-gardes. Pour ce faire, le musée Marmottan Monet a rassemblé une centaine d'oeuvres. Les visiteurs pourront notamment admirer «La Femme au podoscaph», de Gustave Courbet, «La Course» de Kees Van Dongen, «Le Jockey», d'Henri Toulouse-Lautrec ou encore «Les Patineurs à Giverny», peint par Claude Monet. Des toiles signées Degas, Caillebotte, Eakins ou encore Maillol seront également exposées.

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©ADAGP

«En jeu ! Les artistes et le sport 1870-1930», Musée Marmottan Monet, jusqu'au 1er septembre.

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