Un parfum d’enfer. Une famille américaine de Pennsylvanie rebâtit actuellement sa maison, «détruite» il y a sept mois environ.
Par une inondation ? Une tornade ? Un séisme ? Non, la cause du sinistre n'est autre qu'une mouffette, la cousine outre-Atlantique du putois. Alors qu’ils rentraient chez eux après une fête, les Gray ont surpris l’animal en train de jouer avec leur chien dans leur domicile.
Or, sous l’effet d’une menace, la mouffette sécrète un liquide à l’odeur pestilentielle. «Un mélange d’oignon pourri, d’égouts et de caoutchouc brûlé. J’ai cru que mes yeux allaient fondre», a témoigné le père, Scott de son prénom.
Nulle mention de «mouffette» dans les contrats d'assurance
Si le mammifère n’a fait aucun dégât matériel, l’odeur a imprégné toutes les pièces du logis, des vêtements aux meubles en passant par la télévision, les sols et les cloisons en bois. Résultat : les propriétaires ont dû complètement désosser la demeure pour n'en laisser que les murs.
Et bien que les dommages soient comparables à ceux d’un incendie, les assurances ne les prennent pas en charge. C’est donc de leur poche – et grâce à des levées de fonds – que la famille Gray a payé les 70 000 euros de travaux, et de ses propres mains qu'elle reconstruit son toit.