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Goldorak, Astro Boy... Les robots s'exposent en jouets à Versailles dès ce samedi

De gauche à droite : Astro le petit Robot « Astro Boy » PopyJapon 1975@IrvingPomepui ; UFO Robot Grendizer Goldorak Jumbo-Mattel / Popy Europe 1979 @IrvingPomepui ; Robot Kress Jumbo' Italie, 70' - ©Bullmark. @Daniel Rous [Robot Kress Jumbo' Italie, 70' - ©Bullmark. @Daniel Rous]

La Ville de Versailles nous transporte dans le monde des robots et des jouets vintage qui ont illuminé les Noëls des petits Français et des Japonais dans les années 1970-1980. Dès ce samedi et jusqu'au 25 février, l'exposition «Robots : émergence d'une culture japonaise» se tient à l'espace Richaud.

Qu'ils viennent de Vénus pour affronter le Grand Stratéguerre ou du laboratoire d'un génie désireux de donner vie à un enfant artificiel, les robots peuplent la culture populaire japonaise depuis les années 1950. Astro Boy d'Osamu Tezuka ou encore Goldorak de Gô Nagai sont les stars d'une exposition inédite rassemblant une collection de plus de 300 jouets vintage.

Tous témoignent de la passion des Japonais pour les robots qui ont transcendé les frontières pour toucher la culture française à la fin des années 1970. Une période où Goldorak a imposé sa vision d'un monde plus mûr pour les jeunes téléspectateurs français. Ils venaient alors de prendre un fulguropoing en plein visage en découvrant les aventures du prince d'Euphor et de son géant d'acier.

Un impact qui a aussi offert son lot d'objets dérivés et ouvert la voix à la japanimation et au manga dans l'Hexagone. Pour témoigner de cette époque, la Ville de Versailles ouvre son exposition «Robots : émergence d'une culture japonaise», jusqu'au 25 février à l'espace Richaud. Un événement orchestré par Baptiste Caillaud, comédien et grand collectionneur de ces trésors qui ont traversé plus de quatre décennies pour être montrés au grand public.

Parmi les pièces iconiques qui sont présentées sur les lieux, les visiteurs pourront admirer les robots Tetsujin 28 (1977), Grendizer (alias Goldorak en France) qu'on ne présente plus, tout comme un authentique jouet Atom, plus connu dans nos contrées sous le nom d'Astro le petit robot. Sur les 300 pièces exposées, les amateurs noteront que plusieurs robots et personnages ont été créés par le fabriquant de jouet japonais Popy, renommé et surtout très recherché par les collectionneurs. La plupart sont présentés dans leur écrin d'origine avec leur boîte de rangement. De véritables raretés. Clou de la visite, un robot géant BlackFire, de 4,50 m de haut fabriqué par le studio thaïlandais QFX, trône au sein de l'espace Richaud.

«Robots : émergence d'une culture japonaise», jusqu'au 25 février, à l'espace Richaud, 78 boulevard de la Reine à Versailles. Entrée : 7 euros, réduit : 5 euros, gratuit pour les moins de 26 ans.

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