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"Il faut sauver Caddie"

L'usine de Caddie à Drusenheim [Frederick Florin / AFP/Archives]

Le candidat à la reprise du fabricant de chariots de supermarchés Caddie, qui compte près de 400 salariés en Alsace, a assuré vendredi à l'AFP avoir déposé les garanties financières exigées par le tribunal de commerce de Paris avant l'audience cruciale de lundi.

 

"Nous avons honoré notre parole", a affirmé Stéphane Dedieu, l'ancien directeur général de Caddie qui porte l'offre de reprise, assurant que la somme de 1,7 million d'euros avait été déposée sur un compte en France comme l'avait exigé lundi le tribunal de commerce de Paris.

Pour effectuer ce virement, des changements dans l'actionnariat du repreneur ont toutefois dû être réalisés. M. Dedieu, détiendra désormais 65% du capital, contre 51% dans le projet initial, a-t-il expliqué. L'italien Bertoldi, distributeur de Caddie depuis 1961, passera de 14 à 25% et l'allemand Shopbox, spécialisé dans l'entretien et la maintenance des chariots, restera à 10%.

La société russe Step, distributeur de Caddie en Europe de l'est, qui devait initialement prendre 25% de Caddie, s'est finalement retirée "pour des questions administratives", a assuré M. Dedieu. "Pour des raisons formelles, Step ne pouvait pas transférer l'argent en quelques jours", a-t-il expliqué.

Dans le courant de la journée de vendredi, le seul candidat à la reprise de Caddie doit également fournir à la justice la preuve du soutien des banques au projet, a-t-il ajouté.

"Nous avons espoir et nous comptons sur la bienveillance des juges pour comprendre qu'il faut sauver Caddie, qui est une société emblématique qui ne doit pas disparaître", a affirmé M. Dedieu.

Caddie a frôlé le 10 octobre la mise en liquidation par le tribunal de commerce de Paris obtenu de justesse un sursis d'une semaine pour que l'unique repreneur en lice dépose des garanties financières.

Ce projet de reprise prévoit de ne conserver que 128 salariés sur 383, dont 105 sur le site historique du groupe à Drusenheim, à proximité de Strasbourg, et 23 sur le site de revêtement industriel de Oberhausbergen.

 

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