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Le scooter électrique dans les starting-blocks

Le coût d’entretien d'un scooter électrique est très faible. [Peugeot]

A l’approche de la conférence internationale de l’ONU sur le climat COP21 (qui se tiendra à Paris début décembre prochain), l’attention se porte sur les transports à énergie propre.

 

La voiture électrique commence à tracer son sillon dans les habitudes de consommation, notamment grâce au développement des installations Autolib’. Côté deux-roues, l’électrique représente un fort potentiel qui n’en est qu’à ses débuts.

Il représente encore tout juste 2,6 % des ventes de scooters 50 cm3 (soit à peine 1 150 immatriculations en 2014). Frein à l’achat, son autonomie est relativement limitée, autour de 50 km en moyenne, à une allure de 45 km/h, ce qui en fait un véhicule idéal en ville, mais difficile à utiliser en périphérie ou en campagne.

 

Pas encore de subvention

Il lui faut ­autour de quatre heures pour recharger les batteries, et devant la somme de ces contraintes, l’acheteur a tendance à ­reculer, d’autant que son prix reste plus élevé qu’un scooter thermique.

L’Etat ne fournit pas encore de subvention systématique à l’achat de ce véhicule vert, mais certaines villes, comme Paris, ­offrent une compensation allant jusqu’à 400 euros.

 

Un coup d'entretien faible

Pourtant, son coût d’entretien reste faible. Avec en moyenne 50 centimes pour 100 km, le deux-roues électrique se rentabilise assez vite, alors que le prix de son assurance est moins élevé que les autres. Il représente donc un ­investissement à l’achat, compensé peu à peu par son faible coût d’utilisation et son incomparable atout écologique.

 

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